Culte du 29 mars - Nicole Roulland-Rupp

Bonjour à chacune et à chacun.
C’est toujours à distance que nous allons vivre ce temps de culte. Dans notre paroisse disséminée, nous avons l’habitude de ne pas avoir de cultes dans nos temples tous les dimanches. Nous savons ce qu’est la communion à distance… mais aujourd’hui, c’est tous ensemble que nous la vivons.
Nous nous approchons petit à petit de Pâques dans ce temps de Carême. Nous suivons les pas de Jésus qui le mènent auprès d’inconnus, auprès d’étrangers, auprès de ses amis.
J’ai choisi pour ce culte les textes liturgiques proposés par la Fédération Protestante de France lors du dernier rassemblement Protestants en Fête en 2017 dont le thème était : « Vivre la Fraternité ». J’ai parfois modifié les textes afin qu’ils nous parlent un peu plus aujourd’hui (modifications en italique).

Cantiques d’ouverture
Mon ancre et ma voile - https://youtu.be/CJtQS1zBs5s
Psaume 36 / O Seigneur ta fidélité - https://youtu.be/L3Vk2CBgvTo

Louange - Psaume 130 (traduction Nouvelle Bible Segond - pour d’autres traductions : https://lire.la-bible.net)
1Chant des montées.Depuis les profondeurs je t'invoque, SEIGNEUR !
2Seigneur, entends-moi ! Que tes oreilles soient attentives à mes supplications !
3Si tu prenais garde aux fautes, SEIGNEUR (Yah), Seigneur, qui pourrait tenir debout ?
4Mais c'est auprès de toi que se trouve le pardon, afin qu'on te craigne.
5J'espère le SEIGNEUR, j'espère vraiment ; j'attends sa parole.
6Je compte sur le Seigneur plus que les gardes sur le matin, plus que les gardes sur le matin.
7Israël, attends le SEIGNEUR ! Car c'est auprès du SEIGNEUR qu'est la fidélité, et la libération abonde auprès de lui.
8C'est lui qui libérera Israël de toutes ses fautes.

Cantique pour continuer la louange
Tournez les yeux vers le Seigneur (ARC 153) - https://youtu.be/XPAnmXBJnH4

Prière d’illumination afin de se mettre à l’écoute de la Parole
Ta parole est comme l’eau. Rafraichis-nous à sa source, plonge-nous dans son courant, entraine-nous vers sa mer.
Ta parole est comme le feu. Qu’elle nous éclaire, sans nous éblouir. Qu’elle nous réchauffe, sans nous brûler. Qu’elle nous embrase, sans nous dévorer.
Ta parole est comme le ciel. Elargis-nous en elle, pour que nous connaissions la hauteur et la profondeur de tout ce qui est.
Ta parole est comme la terre. Enracine-nous en elle, pour que nous éprouvions la solidité et la constance de tout ce que tu donnes, exiges et promets. Amen
André Dumas

Lectures bibliques (traduction Nouvelle Bible Segond)
Ezechiel 37.12-14
12 A cause de cela, parle en prophète ! Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur DIEU : J'ouvre vos tombes, je vous ferai remonter de vos tombes, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d'Israël. 13 Ainsi vous saurez que je suis le SEIGNEUR (YHWH), lorsque j'ouvrirai vos tombes et que je vous ferai remonter de vos tombes, ô mon peuple ! 14 Je mettrai mon souffle en vous, et vous reprendrez vie ; je vous ramènerai sur votre terre, et ainsi vous saurez que c'est moi, le SEIGNEUR (YHWH), qui ai parlé et agi — déclaration du SEIGNEUR.

Romains 8.8-11
8 Ceux qui sont sous l'empire de la chair ne peuvent plaire à Dieu. 9 Quant à vous, vous n'êtes pas sous l'empire de la chair, mais sous celui de l'Esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous. Et si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas. 10 Or si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'Esprit est vie à cause de la justice. 11 Et si l'Esprit de celui qui a réveillé Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a réveillé le Christ d'entre les morts fera aussi vivre vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.

Jean 11.1-45
1 Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. 2 — C'est Marie qui répandit du parfum sur le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'est son frère, Lazare, qui était malade. — 3 Les sœurs envoyèrent quelqu'un lui dire : Seigneur, ton ami est malade. 4 Quand il entendit cela, Jésus dit : Cette maladie ne mène pas à la mort ; elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. 5 Or Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare. 6 Quand donc il eut entendu dire que celui-ci était malade, il demeura encore deux jours au lieu où il était, 7 puis il dit aux disciples : Retournons en Judée. 8 Les disciples lui disent : Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu y retournes ! 9 Jésus répondit : N'y a-t-il pas douze heures dans le jour ? Si quelqu'un marche de jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; 10 mais si quelqu'un marche de nuit, il trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. 11 Après avoir dit cela, il ajoute : Lazare, notre ami, s'est endormi, mais je vais le réveiller de son sommeil. 12 Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il s'est endormi, il est sauvé ! 13 Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait d'un simple sommeil. 14 Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. 15 Et, pour vous, je me réjouis de n'avoir pas été là, afin que vous croyiez. Mais allons vers lui. 16 Thomas, celui qu'on appelle le Jumeau, dit alors aux autres disciples : Allons-y, nous aussi, pour que nous mourions avec lui ! 17 A son arrivée, Jésus constata que Lazare était déjà dans le tombeau depuis quatre jours. 18 Or Béthanie était proche de Jérusalem, à quinze stades environ. 19 Beaucoup de Juifs étaient venus trouver Marthe et Marie pour les réconforter au sujet de leur frère. 20 Lorsque Marthe eut entendu dire que Jésus arrivait, elle vint au-devant de lui, tandis que Marie restait assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! 22 Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. 23 Jésus lui dit : Ton frère se relèvera. 24 Je sais, lui répondit Marthe, qu'il se relèvera à la résurrection, au dernier jour. 25 Jésus lui dit : C'est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui met sa foi en moi, même s'il meurt, vivra ; 26 et quiconque vit et met sa foi en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? 27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi, je suis convaincue que c'est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. 28 Après avoir dit cela, elle s'en alla. Puis elle appela Marie, sa sœur, et lui dit en secret : Le maître est arrivé, il t'appelle. 29 Dès qu'elle entendit cela, celle-ci se leva vite pour venir à lui ; 30 car Jésus n'était pas encore entré dans le village ; il était encore au lieu où Marthe était venue au-devant de lui. 31 Les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie pour la réconforter la virent se lever vite et sortir ; ils la suivirent, pensant qu'elle allait pleurer au tombeau. 32 Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! 33 Quand Jésus la vit pleurer, et qu'il vit pleurer aussi les Juifs qui étaient venus avec elle, son esprit s'emporta et il se troubla. 34 Il dit : Où l'avez-vous mis ? — Seigneur, lui répondirent-ils, viens voir ! 35 Jésus fondit en larmes. 36 Les Juifs disaient donc : C'était vraiment son ami ! 37 Mais quelques-uns d'entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi faire en sorte que cet homme ne meure pas ? 38 Jésus, s'emportant de nouveau, vint au tombeau. C'était une grotte, et une pierre était placée devant. 39 Jésus dit : Enlevez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà : c'est le quatrième jour ! 40 Jésus lui dit : Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? 41 Ils enlevèrent donc la pierre. Jésus leva les yeux et dit : Père, je te rends grâce de ce que tu m'as entendu. 42 Quant à moi, je savais que tu m'entends toujours, mais j'ai parlé à cause de la foule qui se tient ici, pour qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. 43 Après avoir dit cela, il cria : Lazare, sors ! 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. 45 Beaucoup de Juifs qui étaient venus chez Marie, ayant vu ce qu'il avait fait, mirent leur foi en lui.

Cantique
Ecoute, entends la voix de Dieu (ARC 239) - https://youtu.be/WWB6V5NBsIE (pour les paroles : https://youtu.be/iUMloUgVxm8)

Méditation
Pour ce dimanche, j’ai choisi de respecter les listes de lectures bibliques qui nous sont proposées. Je ne voulais pas céder à la tentation de trouver un « texte prétexte » pour illustrer notre situation actuelle, pour l’expliquer ou encore pour la justifier. Le fait de suivre ces listes, nous permet de faire résonner en nous la Parole différemment, de donner une saveur nouvelle à des textes tant de fois entendus.
Sur ce chemin de Carême, c’est un texte de résurrection qui nous est proposé aujourd’hui, mais pas n’importe quelle résurrection : pas une résurrection qui aura lieu dans un temps indéterminé, non, une résurrection qui se réalise au coeur même de la vie.
C’est donc l’histoire de la résurrection de Lazare, un ami de Jésus, le frère de Marthe et Marie.

On pourrait ligne par ligne, verset par verset faire une comparaison avec la situation que nous vivons actuellement… : une maladie, une famille en détresse, un ami qui ne peut voir « son frère » avant son décès, des critiques qui fusent.
Oui, les analogies sont faciles… En méditant ce texte, je voyais ces deux soeurs s’en prendre à Jésus : si tu avais été là!!… et j’entendais le mécontentement de certains français quant à la gestion de la crise par le gouvernement : si vous aviez anticipé, si vous n’aviez pas baissé les moyens des hôpitaux… 
Mais je ne veux pas faire de cette prédication une tribune politique. Je veux voir dans ce texte ce qui me parle au plus profond de moi, sans en tirer des leçons de morale pour les autres.

Dans ce passage de l’Evangile de Jean, nous sommes en présence d’un Jésus pleinement humain… et pleinement divin. Il apprend la maladie de son ami, il attend quelques jours avant de se rendre à son chevet, il est troublé, il pleure, il s’emporte, il crie… quoi de plus humain! Mais il va aussi ressusciter cet ami mort… quoi de plus divin!
Quelle chance Marthe et Marie ont-elles eu d’avoir parmi leurs connaissances le Fils de Dieu qui a pu réaliser un miracle et réveiller des morts leur frère aimé ! Ce n’est pas donné à tout le monde… et aujourd’hui encore, des miracles nous voudrions en vivre, des aussi spectaculaires, des aussi radicaux ! Est-ce que cela nous aiderait à croire? 

Dans les Evangiles, les foules, les pharisiens, les scribes demandent à Jésus des signes… Comme si toutes les guérisons n’étaient pas des signes. Mais peut-être en veulent-ils plus. En fait, ce qu’ils souhaitent et ce que nous serions également tentés de demander c’est un peu plus de spectaculaire, un peu plus de magie ! 
Pourtant, il y a une grande différence entre magie et miracle. La première est là pour la distraction, pour faire rêver ou pour faire peur. Le second permet à la vie de reprendre sa place.

On compte près d’une quarantaine de récits de miracle dans les Evangiles. Tous sont tournés vers la guérison, vers la vie. Qu’il s’agisse de rendre la vue à un aveugle, la marche à un paralytique, l’esprit à un possédé, de calmer une tempête pour éviter qu’elle ne fasse des morts, de ressusciter les morts : car il n’y a pas que Lazare qui sera ressuscité durant cette vie-ci. Dans l’Evangile de Matthieu c’est un fils qui est rendu à la vie ainsi qu’à sa mère.
Certes, on peut également parler des miracles « alimentaires » et se dire qu’ils sont des miracles presque « récréatifs », qui n’apportent rien de spirituel et qui n’apportent pas un surplus de vie. Pourtant, ils ont également leur importance. 
Le premier miracle de Jésus dans l’Evangile de Jean est la transformation de l’eau en vin. Mais attention, pas n’importe quel vin, un vin excellent, comme une ode à la beauté de la vie, au plaisir de la vie. Lorsque Jésus « multiplie » les pains et les poissons c’est pour faire germer la fraternité, la solidarité. 

Non, il n’y a pas de petit miracle, de sous miracle, de miracle inutile dans l’Evangile. Tous ont une raison d’être, tous sont tournés vers la vie, qu’elle soit physique, sociale ou psychologique.

Bien évidemment, aujourd’hui, nous voudrions crier au miracle, implorer des miracles parce qu’une certaine peur peut nous saisir. Lorsque nous entendons qu’il faudra plus d’un an pour qu’un vaccin soit trouvé, lorsque nous apprenons que le virus commence à faire des ravages en Afrique, lorsque des familles ne peuvent se retrouver auprès de leurs proches mourants, nous avons envie de crier à Dieu : alors, toi qui es amour, pourquoi tu laisses faire tout ça, fais un geste, fais un miracle !
Quand nous nous sentons démunis, nous nous en prenons parfois à Dieu en le rendant responsable, tout en sachant pertinemment qu’il n’est pas à l’origine de ce repas à base de pangolin pris un jour en Chine!

Bien évidemment, je caricature en noircissant les réactions possibles des chrétiens… parce que depuis presque 15 jours maintenant avec Lauriane et d’autres membres de la paroisse, nous passons beaucoup de coups de téléphone à vous, paroissiens de Savoie (d’ailleurs, n’hésitez pas à nous faire un petit signe si vous voulez discuter un peu!) et je n’ai jamais reçu autant de messages de confiance et d’espérance ! Pas de la confiance naïve, ou de l’espérance vaine, mais une véritable sérénité qui se dégage de ces coups de téléphone. Beaucoup remercient le Seigneur… non pas pour ce virus… mais parce qu’enfin, ils peuvent prendre le temps de regarder par la fenêtre et de constater la beauté de la création… et c’est cela qu’ils louent.

Bien évidemment, quand on est touché de près par ce virus (ou par quelqu’autre maladie ou drame), on aimerait être comme Marthe et Marie… avoir un ami qui fait des miracles ! Aujourd’hui la médecine peut faire des miracles… et avec les moyens mis à disposition du corps médical, on peut vraiment dire qu’il s’agit de miracle quand les patients sortent guéris de l’hôpital. 
La prière également peut faire des miracles… dans le soutien à toutes ces Marthes et Maries (qui se déclinent bien évidemment au masculin!) qui ne peuvent être auprès d’êtres proches pendant ces temps de maladie, qui ne peuvent accompagner des êtres chers dans leurs derniers instants, qui ne peuvent commencer convenablement leur travail de deuil.

Cloisonnés chacun chez soi, nous nous sentons peut-être inutiles, peut-être comme Jésus lorsque loin de ses amis, il apprend la grave maladie de Lazare. Pourtant, par le soutien mutuel, par la prière, nous pouvons propager un élan de vie, réaliser un miracle à notre mesure en apportant une parole d’apaisement, une parole d’amour, une parole qui relève… il n’y a pas de petits miracles, il n’y a pas de sous miracles… Mais il n’y aura pas de miracle du tout si les consignes de confinement ne sont pas respectées… alors, s’il vous plait… restez chez vous autant que possible : on tient à vous ! 

Cantique
Devenir témoins - https://youtu.be/jiLVsbX9v2c
Sur cet enregistrement, vous pouvez entendre la voix d’Eric Galia, pasteur dans le sud, qui est actuellement touché par le Covid-19 ainsi que sa femme et une de ses filles… Nous pouvons les remettre dans la prière, les ajoutant à la longue listes de nos intercessions.

Prière d’intercessions
La fraternité, Seigneur, c’est comme un bouquet offert au moment où l’on en a besoin ; c’est comme une eau claire qui vous désaltère, c’est comme une chaleur qui va droit au cœur !

La fraternité, Seigneur, c’est toute une chaîne qui se met en route, maillons de prière, c’est un petit signe, l’envoi d’une carte, c’est une « visite téléphonique » que l’on ne remet pas à demain.

La fraternité, Seigneur,c’est comme un bouquet aux couleurs de vie, qui n’enferme pas dans la maladie, qui ne s’arrête pas, car autour de soi, d’autres attendent aussi.

La fraternité, Seigneur, c’est une famille qui vous tend la main, avec trois fois rien, un feu allumé, le son d’une voix, une façon d’aider, de dire : « On est là. » malgré la distance, malgré les portes fermées en ce temps de confinement.

La fraternité, Seigneur, c’est comme un bouquet, les fleurs sont des noms dont on se souvient, les fleurs sont des « liens » dont on a besoin dans le quotidien…, des liens que l’on peut réapprendre à tisser dans la nouveauté du moment, dans la particularité de la situation ; des liens qui étaient distendus mais qu’il ne tient qu’à nous de retisser.
C’est comme le Pain ! Aide-nous, Seigneur, à vivre tout cela
Soeur Myriam

Ce Notre Père sera peut-être dit tout seul, dans l’intimité d’un petit appartement, ou alors à plusieurs dans la chaleur d’une famille… certainement pas au même instant pour les uns et les autres… mais forcement avec d’autres chrétiens, dans d’autres langues, tout autour de la terre.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire.
Pour les siècles des siècles.
Amen

Envoi
Aujourd’hui, même si nous ne pouvons aller dans le monde de façon concrète, gardons au coeur cette mission qui est la nôtre avec les paroles de Desmond Tutu :
Porteurs d’espérance et vous, qui êtes ici, vous êtes ceux à qui Dieu dit : Soyez porteurs d’espérance ! Prenez donc à nouveau courage, partez dans le monde et dites-lui : tu es le monde de Dieu, pour lequel Dieu dira son dernier mot. Un monde fait pour le beau est bon, un monde dans lequel paix, amitié et affection règnent, un monde à qui Dieu dit : vous êtes tous mes enfants qui peuvent me dire « Abba, Père ».

Que la grâce de Dieu notre Père soit sur vous tous!

Cantiques 
Que la grâce de Dieu soit sur toi (ARC 882) - https://youtu.be/rHB2mKSfPoQ
Et vous qui dites-vous que je suis - https://youtu.be/Q-WudWOJxq4

N’hésitez pas à nous contacter !

lcronfalt@gmail.com - 0688746783

Nicole Roulland-Rupp



Posts les plus consultés de ce blog

Culte du 3 avril 2022 - LCronfalt

Culte du 15 mai 2022 - Aimer comme - Liturgie Lauriane Cronfalt / Prédication Nicole Roulland-Rupp