Lettre de nouvelles n°36 - 27 aout 2020



Bonjour à toutes et à tous.

Petit à petit la rentrée se profile. Nous ne savons pas encore vraiment quelles activités pourront reprendre et dans quelles conditions. Nous y réfléchissons afin que la fraternité puisse encore se vivre !

Il n’y a pas que pour l’Eglise que la rentrée se précise. Certains professeurs ont déjà regagné leurs établissements et nous pouvons leur souhaiter bon courage pour envisager le plus sereinement possible la semaine qui vient.
Pour ma part, j’ai repris mes entrainements de hockey sur glace. Après plus de 5 mois d’arrêt, la reprise est plus que douloureuse. Au bout de 3 jours de stage, me voici endolorie jusque dans les mains ! Mais cela prête plus à sourire qu’autre chose… c’est aussi une façon de voir que le temps passe et les années s’accumulent et le corps ne réagit plus vraiment de la même façon. 
Oui, je peux en sourire car dans mon cas la douleur est comme on le dit parfois une « bonne douleur », celle d’un corps qui se remet en route et dont les muscles se réveillent après tant de mois de sommeil.
Mais ressentir ces douleurs, c’est aussi se rappeler de la réalité de ce corps, de sa présence. Cela parait étonnant, mais au final, quand tout va bien, on ne réfléchit même plus à la magnifique machine dont nous sommes pourvus.

Parfois, la machine est un peu différente de celles dont on a l’habitude quand un handicap ou une maladie viennent la rendre particulière. Une amie qui a plusieurs handicaps me disait que lorsqu’elle était plus jeune elle a fréquenté un centre pour adolescents aux différents handicaps, et, lors des discussions, personne ne se plaignait de son propre handicap, mais s’imaginait de pas pouvoir vivre avec celui des autres. Lorsqu’elle m’a raconté cette anecdote, j’ai pensé à ce verset de la 1ère Epitre aux Corinthiens : 
Aucune épreuve ne vous est survenue qui n'ait été humaine ; or Dieu est digne de confiance : il ne permettra pas que vous soyez mis à l'épreuve au-delà de vos forces ; avec l'épreuve il ménagera aussi une issue, pour que vous puissiez la supporter. - 1 Corinthiens 10, 13.

Dans les moments difficiles de ma vie, je pense souvent à ce verset, que j’avais oublié et qu’une amie m’avait rappelé. Il ne s’agit pas de se dire que les difficultés vont passer toutes seules parce que Dieu va nous en sortir. Non, il s’agit de se prendre en main, parfois peut-être après s’être écroulé devant l’amplitude des épreuves qui se dressent devant nous, mais se relever seul ou avec de l’aide - la main tendue n’est pas là pour être mordue! et la prière est une aide précieuse - et se mettre en route sur ce chemin caillouteux qu’est notre vie.

Ne dit-on pas que les épreuves font grandir, qu’elles permettent d’aller puiser au plus profond de soi des capacités insoupçonnées ?
Le texte biblique nous dit d’avoir confiance en Dieu qui nous aidera à surmonter les épreuves, mais il s’agit également d’avoir confiance en soi et de ne pas sous-estimer notre potentiel de résilience.

Oui, que face aux épreuves que nous rencontrons sur nos chemins de vie, Dieu nous vienne en aide et nous soutienne : ayons confiance en lui comme il nous fait confiance!

Prière anonyme - Livre de prières, Société Luthérienne, Editions Olivétan, p. 290:
Quand la vie me fait peur, avec son cortège de changements, de bouleversements, d’inconnu, tu me dis : CONFIANCE.
Quand j’ai mal dans mon corps touché par la maladie, que la souffrance et la peine me rendent prisonnier et découragé, tu me dis : CONFIANCE.
Quand l’envie me prend de baisser les bras, lassé par les combats, usé par les échecs, tu me dis : CONFIANCE.
Quand la violence semble le seul message possible, le chacun pour soi la seule réponse, tu me dis : CONFIANCE.
Quand le sourire apparait, la main se tend, le coeur s’ouvre, ton royaume est partagé, tu me dis : CONFIANCE.

Cantiques proposés :

Vous pouvez nous contacter pour vous-même ou pour d’autres que vous savez intéressés aux coordonnées suivantes :

lcronfalt@gmail.com - 0688746783

Prenez soin de vous, Belle fin d’été à tous,
Nicole Roulland-Rupp

Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance et l'amour ; 

mais la plus grande des trois est l’amour. - 1 Corinthiens 13, 13

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