Lettre de Nouvelles n°4 - 26 mars 2020


Bonjour à chacune et à chacun,
Je souhaiterais vous remercier pour vos retours si positifs qui sont de réels encouragements pour nous, église, en ce temps durant lequel nos tentatives de maintenir un lien avec chacun demeure relativement incertaines. Faisant de notre mieux, nous sommes tous confrontés à une multitude de questions : confinés, jusqu’à quand ? quels risques à sortir ?  Comment vaincre la solitude, la monotonie peut-être même de ce manque de liberté ?
Notre société, nous êtres humains sommes confrontés à une réalité qui nous rencontre, nous déstabilise et nous oblige à (re)penser notre quotidien. Le théologien Elian Cuvillier souligne combien ce temps peut être aussi compris avec un message « qui décale parce qu’il invite à la confiance en ces temps moroses et anxiogènes. Une confiance qui n’est pas synonyme d’insouciance mais de solidarité et d’espérance ». 
Effectivement, tout n’est pas de notre contrôle mais nous pouvons cependant participer à un présent optimiste qui appellerait chacun « à faire appel à [son] imagination créatrice capable d’insuffler la vie là où désespoir, solitude et mort semblent régner ». 
Cela ne changera sans doute pas le cours du temps, le cours de l’humanité mais elle pourra permettre de participer à une transformation radicale de la manière dont nous vivons notre quotidien par des gestes simples qui redonneront du sens à ce qui se faisait machinalement. 
il suffit d’une graine tombée dans la bonne terre pour que pousse le blé (Mt 13,8)De la plus petite semence jetée dans le champ du monde pour que pousse l’arbre dans lesquels tous les oiseaux du ciel viendront faire leur demeure (Mt 13,31-32). D’un peu de levain pour faire lever la pâte (Mt 13,33).
En début de semaine, nous réfléchissions à cet optimisme qui ouvre devant nous un espace, un lieu sabbatique pour (re)prendre le temps des choses oubliées et mises de côté pour plus tard. Il me semble alors essentiel que ce temps de confinement prenne une couleur différente : la crainte est là oui, cependant, l’espérance nous mène au-delà. Un au-delà qui aurait non pas contrôle de l’avenir mais qui aurait un impact sur notre façon de le vivre. 
Ce message est inspiré de la chronique du théologien Elian Cuvillier qui mène une réflexion de fond sur le temps que nous traversons. Pour ceux qui souhaite approfondir théologiquement le sujet : https://www.reforme.net/author/elian-cuvillier/

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Amen
                                                               François d’Assise                               

Vous pouvez nous contacter pour vous-même ou pour d’autres que vous savez intéressés aux coordonnées suivantes :
lcronfalt@gmail.com – 0688746783

Nous vous ferons parvenir des lettres de nouvelles régulièrement, n’hésitez pas à nous dire si vous préférez ne pas les recevoir.
Proposition de cantiques : 
*Prends ma main dans la tienne : https://www.youtube.com/watch?v=YLrxtUjgHzc    
*Vous êtes lumière(s) du monde : https://www.youtube.com/watch?v=9vFD4DPYbg4

Prenez soin de vous,
Très fraternellement à tous,

Lauriane Cronfalt

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