Culte des 22 et 23 aout 2020 - Nicole Roulland-Rupp


  • Paroles d’ouverture
Bienvenue pour ce moment de culte. Dieu nous attend.
Il attend que notre main saisisse la sienne.
II attend que notre bouche dise ses louanges. 
Il attend que nos cœurs se tournent vers lui.
Il attend que notre intelligence s'ouvre pour accueillir sa Parole. Dieu nous attend.
Prions :
Seigneur notre Dieu,
qui t'es fait Père en Jésus-Christ, nous voici. 
Nous avons quitté nos lieux de vie pour passer ce moment en ta présence, 
pour répondre à ton appel. 
Rends-nous présents à toi. Rends-nous ouverts à ton Esprit.

  • Cantique d’ouverture
- Ah qu’il est doux pour des frères (ARC 164) - https://youtu.be/zCievZBsvM8

  • Louange - Psaume 138 en entier
1De David.Je te célèbre de tout mon cœur ; face aux dieux je te chante.
2Je me prosterne vers ton temple sacré et je célèbre ton nom, à cause de ta fidélité et de ta loyauté, car tu as magnifié ta parole au-delà de tout renom.
3Le jour où je t'ai invoqué, tu m'as répondu, tu m'as donné de la hardiesse, de la force.
4Tous les rois de la terre te célébreront, SEIGNEUR, quand ils entendront les paroles de ta bouche ;
5ils chanteront les voies du SEIGNEUR, car la gloire du SEIGNEUR est grande.
6Le SEIGNEUR est élevé, mais il voit ce qui est abaissé ; et les gens hautains, il les connaît de loin.
7Si je marche au sein de la détresse, tu me fais vivre, tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, ta main droite me sauve.
8Le SEIGNEUR mène tout à bonne fin pour moi. SEIGNEUR, ta fidélité est pour toujours ! N'abandonne pas les œuvres de tes mains !

  • Cantiques pour continuer la louange

  • Prière de repentance
Seigneur, tu nous as donné la tâche d’annoncer et manifester ton amour.
Pourtant, nous ne nous montrons pas toujours dignes de cette confiance. Souvent, nous manquons même de conviction.
Nous ne voulons pas renoncer à ce qui arrête ta lumière. Trop souvent, au lieu d'aimer, supporter, espérer et pardonner, nous rejetons, refusons, désespérons et gardons rancune.
Ainsi, une fois de plus, nous te demandons d'avoir pitié de nous et de nous pardonner nos fautes et nos insuffisances.
Pour l'amour de Jésus, ton Fils, notre Saveur, Seigneur, aie pitié de nous !

  • Paroles de grâce - avec les paroles du psaume 145
Lent à la colère, plein de grâce et de compassion, le Seigneur est amour.
Il est bon envers tous les humains, plein de tendresse pour ses créatures.
Oui, le Seigneur est juste dans toutes ses voies, Il est plein d'amour dans toutes ses œuvres.
Il est proche de ceux qui l'invoquent, qui L'invoquent sincèrement.
Il accomplit les désirs de ceux qui l'adorent; Il entend leur cri et les sauvera.
Le Seigneur protège ceux qui l'aiment vraiment, Mais il détruit les méchants.
Je proclamerai la louange du Seigneur, et toutes les créatures béniront son nom très saint dans toute l'éternité.

  • Cantique
- Seigneur reçois, Seigneur pardonne (ARC 407) - https://youtu.be/bYlCZm8u9RM  

  • Prière d’illumination afin de se mettre à l’écoute de la Parole (d'après Ps 119, 105)
Seigneur, quand tu nous parles, rends-nous sensibles à ta voix.
En même temps que nos oreilles, ouvre aussi nos cœurs ; et réveille nos volontés. Ainsi, nous ne nous contenterons pas d'écouter : ta Parole deviendra la vie et la lumière de chacun. Amen

  • Lectures bibliques (traduction Nouvelle Bible Segond)

Romains 11, 33-36
33 O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles !
34 En effet, qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ?
35 Qui lui a donné le premier, pour devoir être payé de retour ?
36 Tout est de lui, par lui et pour lui. A lui la gloire pour toujours ! Amen !

Matthieu 16, 13-20
13 Jésus, arrivé dans la région de Césarée de Philippe, se mit à demander à ses disciples : Au dire des gens, qui est le Fils de l'homme ? 14 Ils dirent : Pour les uns, Jean le Baptiseur ; pour d'autres, Elie ; pour d'autres encore, Jérémie, ou l'un des prophètes. 15 — Et pour vous, leur dit-il, qui suis-je ? 16 Simon Pierre répondit : Toi, tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17 Jésus lui dit : Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux ! 18 Moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je construirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle. 19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
20 Alors il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ.

  • Cantique
- Chante Alleluia au Seigneur (ARC 283) - https://youtu.be/Y1BROllSkpI

  • Prédication
Et voila, c’est la reprise, la rentrée, pour moi, après 4 semaines de congés… Oh, mais 4 semaines, c’est beaucoup!! Surtout pour des pasteurs qui ne travaillent que le dimanche en temps normal ! Bon, cette bonne blague, on l’entend régulièrement… on se la fait même entre nous, entre pasteurs. C’est pareil pour les professeurs, n’est-ce pas : combien de mois de congés déjà… pour travailler 4 jours par semaine. Bon nous savons tous que la réalité est bien différente, mais nous avons tous des idées très reçues sur les professions des uns et des autres (et je ne vous parle même pas des inspecteurs des impôts !). Et surtout, on aime bien mettre tout le monde sous la même étiquette, généraliser au maximum : les profs sont ainsi, les politiciens sont tous les mêmes et en ce moment, nous avons droit à tous les policiers sont… Et je ne vais même pas parler des clichés sur les nationalités, sur les religions et autres parce que je n’en finirais pas!

Sans entrer dans aucune polémique, ni prendre partie, je suis dépitée par cette manie de catégoriser et d’enfermer tout le monde dans des cases. Et pourtant, nous ne pouvons nous en empêcher, il nous faut juger, ranger les hommes, les femmes dans nos étagères mentales, histoire que tout soit en ordre et que nous sachions à qui nous avons à faire, à quoi nous en tenir. C’est tellement plus simple comme ça. 
Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais cette généralisation des catégories professionnelles, ou sociales va dans le sens de la critique très négative. On ne catégorise pas une communauté, une profession d’un point de vue positif. En préparant cette prédication, j’ai essayé de le faire, de prendre un métier et d’en tirer une critique positive généralisée… et bien, je n’ai pas réussi. Pourquoi? Et bien tout simplement parce que c’est ridicule ! Toute généralisation est ridicule qu’elle soit positive ou négative. Car ce ne sont pas des groupes que nous avons en face de nous… d’ailleurs, nous faisons tous parti de plusieurs groupes, alors comment nous catégoriser? 

Cette semaine, j’ai regardé un film qui a maintenant quelques années. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été passionnée par un film. En général, je trouve que m’affaler devant la télé est une épouvantable perte de temps et je fais toujours quelque chose en même temps… mais là, j’ai été submergée par l’histoire. Vous l’avez certainement vu : Invictus. Ce film qui raconte l’épopée de l’équipe sud africaine de rugby en route vers la coupe du monde en 1995. C’est une histoire particulière qui rencontre la grande histoire, celle de la fin de l’arpatheid qui a eu lieu en 91. Mais vous savez que si une politique prend fin, ce n’est pas pour autant que les mentalités changent du jour au lendemain. 
Et ce film nous montre donc l’évolution des mentalités en particulier grâce à un sport national et à la mobilisation de tous les africains du sud.

Mais pour moi, la question principale posée par ce film, par cette histoire est : mais comment a-t-on pu en arriver là? Comment a-t-on pu réussir à diviser le monde ainsi : les bons, les mauvais ; les purs, les impurs ; les civilisés, les sauvages… Et il ne sert à rien de jouer aux héros, je ne sais pas de quelle façon je me serais comportée en un autre temps, dans un autre contexte. Quand on grandit en étant conditionné par des idées reçues, institutionnalisées, ce doit être très difficile de s’en défaire, de se dire que tout ce qu’on a appris comme étant la vérité est une façon biaisée de voir la réalité, une façon partisane de la voir.

Pour reprendre la thématique de ce film, qui a décidé un jour que les natifs du continent africain (tous comme les natifs amérindiens ou de tant d’autre lieu que l’occidental civilisé a « découvert »), que les « noirs » pour ne pas dire autre chose de plus dégradant, qui a décidé que les noirs étaient des êtres inférieurs et que leurs cultures étaient franchement moins remarquables que celles des blancs. 

Qu’on ne me dise pas que tout un continent, d’un seul homme, s’est levé un jour, sans se concerter, en se disant, pointant alors du doigt tout un autre continent : ceux-là sont tellement inférieurs à nous… réduisons-les en esclavage! Non, ce sont quelques personnes, des personnes pour lesquelles cette infériorité était une aubaine et une sacrée opportunité qui ont été assez convaincantes envers d’autres moins instruites. Et les générations sont passées avec cette même idée en tête, une idée ancrée de plus en plus profondément dans les esprits, une idée indéboulonnable… Jusqu’à ce que des esprits différemment éclairés s’interrogent sur le bien fondé de ces idées. Comment sortir de ces normes institutionnelles? Cela aussi est une véritable interrogation. Comment sortir de cette chaine de catégorisation? Comment sortir de ces : « on nous a toujours dit qu’ils étaient inférieurs? ».
Et à force de « on a toujours dit » ou « on a toujours fait », on perd tout esprit critique, toute réflexion, on se contente de suivre le mouvement, de rester dans le flot.

Si il y en a un qui a avancé à contre courant et qui est sorti du mouvement convenu, c’est bien Jésus. Et pourtant, dans ce passage de l’Evangile de Matthieu, Jésus se soucie de la rumeur, se soucie du qu’en dira-t-on.
« Au dire des gens, qui est le Fils de l'homme ? ». Jésus emploie ce terme de fils de l’homme qui en a induit certains en erreur, comme le confirment les réponses données par les disciples : « Pour les uns, Jean le Baptiseur ; pour d'autres, Elie ; pour d'autres encore, Jérémie, ou l'un des prophètes. ». Jésus ne dit nullement que ces réponses ne sont pas justes, il n’insinue pas que les gens de son époque sont dans l’erreur, peut-être parce qu’il y a du vrai dans ces réponses, elles vont toutes dans le sens d’un envoyé de Dieu : Jésus serait Jean, grand prophète, ressuscité des morts ou encore Elie dont la venue précède l’arrivée du Messie, quant à Jérémie ou l’un des prophètes, ils correspondent au retour de la prophétie.

Comme je vous le disais, Jésus ne commente pas ces réponses, il les laisse en suspens : ce sont les réponses des « gens », mais qui sont-ils ces « gens »? Des malades guéris par sa main, des auditeurs de ses paraboles, des personnes qui ne l’ont aucunement rencontré, mais qui en ont juste entendu parler et comment se faire une idée de quelqu’un sans même l’avoir rencontré?
Mais Jésus va alors se faire plus précis dans les questions qu’il adresse aux disciples. Il n’y est plus question de fils de l’homme, mais de lui, Jésus : « Et pour vous, leur dit-il, qui suis-je ? »

Il n’est plus question de on-dit, mais d’une prise de position personnelle, d’une véritable confession de foi. Et seul Pierre va se lancer. En quelques mots, son corps, son coeur et son esprit vont confesser Christ, un véritable élan de foi. Seul Pierre pouvait prononcer ces mots. Non pas parce que seul Pierre était capable de voir en Jésus, le Christ, le fils du Dieu Vivant. Non, simplement parce que ces paroles sont celles de Pierre, pas d’un autre. Elles viennent du plus profond, du plus sincère de Pierre. 
Thomas, Jacques, André ou même Judas auraient certainement eu d’autres mots, d’autres façons de dire les choses. D’ailleurs, les Evangiles ne sont pas d’accord sur les paroles prononcées par Pierre… Chez Marc, Pierre confesse : Toi, tu es le Christ; chez Luc : Le Christ de Dieu et enfin chez Jean : c’est toi qui es le Saint de Dieu.

Mais on peut imaginer que chaque évangéliste a mis dans la bouche de Pierre sa propre confession de foi, qu’il a retranscrit dans ces quelques mots sa propre relation à Jésus.
Car ce que Jésus demande aux disciples à ce moment là est bien de témoigner avec leur coeur, de témoigner de ce qu’ils ressortent de leur vie auprès de lui. Qui est-il pour eux qui le côtoient jour après jour? Qui est-il pour Pierre, qui est-il pour Jacques, pour André, pour chacun des 12.

Et c’est vraiment sur ce point là que je veux m’arrêter. Jésus nous appelle à avoir une relation personnelle avec lui et à ne pas nous satisfaire de ce qu’on nous raconte sur lui. Il nous demande d’expérimenter cette relation, de la vivre personnellement. Il ne s’agit pas de l’intellectualiser ou de poser de beaux concepts sur qui peut être Jésus, des concepts parfois tellement éthérés qu’on ne sait même plus ce qu’ils veulent dire, mais que l’on peut répéter de génération en génération en s’en satisfaisant.

Mais ma foi n’est pas celle de mes parents, de mes grands-parents, elle n’est pas celle de mes voisins, elle n’est pas la vôtre. Elle n’est ni meilleure, ni moins bien, elle est juste ma foi particulière au milieu de tant d’autres. Ma relation à Dieu, à Christ, m’est personnelle et unique. Et, à la question que Jésus pose aux disciples, nous pouvons répondre de bien des manières. Peut-être avec les mêmes mots mais avec chacun nos expériences et nos vies, nos expériences de vie et de foi. 
D’ailleurs, à la fin de cette péricope, Jésus demande aux disciples de ne dire à personne qu’il est le Christ. Parce que chacun doit expérimenter personnellement, intimement sa relation à Jésus. Une confession de foi doit venir du coeur, elle ne doit pas être rabâchée inlassablement. 

Jésus nous invite à nous interroger sur notre relation à lui. Mais peut-être pouvons-nous ouvrir cette interrogation à nos frères et à nos soeurs. Vous savez, toutes ces personnes qui sont bien catégorisées sur nos étagères, les connaissons-nous vraiment? Ou posons-nous sur elles juste des idées, des concepts préconçus? 
Dans l’absolu, nous savons que nous devrions aimer nos frères et nos soeurs en humanité sans condition, simplement parce qu’ils sont enfants de Dieu, simplement parce qu’ils sont. Mais nous savons que c’est compliqué pour nous et que nous jugeons facilement à l’emporte pièce. 
Et si nous apprenions à connaitre ceux qui sont en face de nous, si nous prenions le temps d’appendre à les connaitre, nous pourrions être agréablement surpris… et peut-être pourrions-nous passer au-dessus de nos cases identifiées, et lorsqu’on nous demandera : et pour vous, qui suis-je? Peut-être arrêterons nous de répondre : un prof fainéant qui ne pense qu’aux vacances et pourrons nous affirmer : un homme bienveillant, certes un peu dépressif parfois, mais qui aime son métier… ou encore : non pas : une policière raciste qui prend son pied à tabasser des manifestants, mais : une femme, certes pas très aimable, mais qui a vécu des événements traumatisants dans sa jeunesse, qui fait tout pour s’en sortir et qui donne des cours d’alphabétisations dans les quartiers défavorisés. Il n’est pas question d’enjoliver la vie des autres et de ne leur trouver aucun défaut, mais tout simplement de les prendre tels qu’ils sont.

C’est peut-être ce qui nous manque aujourd’hui et ce que la crise du covid nous a enseigné : prendre le temps d’être auprès d’autres, même à distance, d’entrer en relation avec, comme nous entrons en relation avec Dieu, pour arrêter tout jugement hâtif, tout on-dit et pour vivre pleinement notre vie au milieu de cette humanité riche en couleurs, en différences et en personnalités. Amen.

  • Cantiques

  • Confession de foi
Dieu vivant, force créatrice, tu nous appelles à la vie, jour après jour !
Toujours à nouveau, depuis le commencement. Nous croyons en toi !
Jésus, enfant né à l’écart des humains, tu connais notre vie.
Fils de méprisés, Frère de tous les faibles, jusqu’au dernier, c’est vers toi que nous regardons !
Esprit, pulsation de vie, cœur éperdu, tu nous pousses à la vie.
Des impuissants se lèvent, chaque jour à nouveau, Nous comptons sur toi !
Communauté, communion, espace en mouvement, tu remplis notre vie d’amour et de pardon, de tâches et d’accomplissement, aujourd’hui et chaque jour.  Nous vivons en toi !
Esprit, souffle libérateur et profond, tu nous maintiens en vie, tu nous donnes un pas rapide, des sens éveillés, chaque jour à nouveau.  Nous espérons en toi !
Jésus, homme doté par Dieu, tu partages notre vie, dans la joie et les rires, dans les questions et les craintes, jusqu'à la fin. Par toi nous faisons confiance.
Dieu, force nourrissante, tu portes notre vie, chaque jour à nouveau, maintenant et toujours, nous croyons en toi !

  • Cantiques

  • Annonces

  • Offrande
Voici donc venu le temps de l’offrande.
Grâce te soit rendue Seigneur notre Dieu pour tous les dons que ta divine bonté nous accorde.
Nous apportons humblement notre offrande comme signe de notre amour pour Toi.
Tu es béni pour les siècles des siècles.
Si vous ne pouvez venir assister au culte, vous pouvez concrétiser votre offrande en :
Adressant un chèque à l’ordre de l’E.P.U. Savoie 14 rue de la Banque 73000 Chambéry.
Effectuant un virement sur le compte de l’Eglise IBAN N° :
FR76 1810 6008 1083 1329 8805 026 BIC AGRIFRPP881.
Soyez-en remercié.
Philippe Dubled, Président de l’E.P.U Savoie.

  • Prière d’intercessions - Pasteur Nadine Heller
Seigneur,
Je voudrais que chaque être humain sur cette terre puisse vivre dignement et manger à sa faim, et je ne pense pas seulement à celles et ceux qui sont au loin, dans des pays que l’on dit « en développement »…
Je pense aussi à celles et ceux qui, ici, vivent dans l’incertitude et se demandent chaque mois s’ils auront de quoi vivre ou survivre…
Je crois bien que ce rêve ne restera qu’une vague utopie si tu ne viens pas toi-même inspirer chacun de mes actes, chacune de mes paroles!
Oui, viens Seigneur, t’asseoir avec nous à notre table humaine. Viens nous rassembler!
Que ton Esprit vienne ouvrir nos mains qui se crispent pour tout garder, et déconstruire les murs derrière lesquels nous nous retranchons. 

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire.
Pour les siècles des siècles. Amen

  • Envoi - Pasteur Cyrille Payot
A celui qui te demande un poisson, libre à toi de lui donner ton filet de pêche,
A celui qui te demande une explication raisonnée, libre à toi de lui donner un sourire qui échappe à la raison,
A celui qui te demande une guérison, libre à toi de lui donner une parole qui le réconcilie avec sa blessure,
A celui qui te demande de combler son ennui, libre à toi de lui donner le silence de Dieu qui creuse le désir,
A celui qui te demande de garder fermées les mains qui retiennent les possessions, livre à toi de donner l’occasion de perdre, les mains ouvertes pour semer,
A celui qui te demande d’entendre sa peur de l’autre, libre à toi de lui donner ta peur pour l’autre,
A celui qui te demande, donne !

  • Bénédiction
Soyons bénis au nom de Jésus-Christ. 
Que sa paix nous habite. 
Que sa force nous porte. 
Que son amour nous guide.
Allons dans la joie de notre Seigneur !

  • Cantiques 
- A toi la gloire (ARC 471) - https://youtu.be/P1qX28DN5z0   
- Vous êtes lumière(s) du monde - https://youtu.be/9vFD4DPYbg4

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Nicole Roulland-Rupp

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