Assemblée générale - 27 septembre 2020 : rapports d'activité des pasteurs


 Rapport d'activité de Nicole Roulland-Rupp

Comme vous le savez, ce temps aurait du avoir lieu en mars dernier. A quelques semaines finalement de la nouvelle année, nous aurions pu facilement faire le point sur ce que nous avions vécu en 2019. Mais aujourd’hui, fin septembre, ce n’est pas facile de retourner plus d’un an en arrière surtout avec ce que nous venons de vivre... quelques mois qui ont pris une place plus que conséquente dans nos vies. Un temps hors du temps? Un temps décalé... un temps tellement particulier et saisissant que c’est à se
demander de quelle façon nous vivions auparavant.

Masques, gel et distance sont entrés dans nos vies à une vitesse folle que nous avons du mal à nous rappeler l’avant. Mais quelques mots tout de même. En 2019, de janvier à fin juin, j’étais encore seule pasteur sur la paroisse. Ce fut une période assez dense, mais qui ouvrait tout de même sur un horizon
lumineux avec la possibilité du pourvoi du 2nd poste... et de fait, son pourvoi effectif.
 
Je vous avoue que j’ai le souvenir d’un 1er semestre assez chargé, mais j’ai du aller jeter un coup d’oeil sur mon agenda pour me rendre compte de ce qui faisait ce remplissage.
Et j’ai envie de dire : des réunions, du biblique, du projet de vie et de l’oecuménisme.
J’aurais préféré vous dire : des visites, des activités jeunesse et des couples jeunes ménages... mais ce n’est pas le cas.
Des réunions... On parle de réunionite aiguë qui serait un mal de notre temps, notre Eglise n’est pas épargnée. Mais ces réunions sont nécessaires, parfois même elles sont institutionnelles, nous ne
pouvons faire sans.

Le conseil presbytéral, qui se réunit une fois par mois, plusieurs heures durant ; le bureau du conseil presbytéral qui se réunit également une fois par mois, en général la semaine précédent le CP; les burettes que nous avons instaurées avec Dominique : une rencontre président/pasteur, parfois avec un autre membre du bureau, 1 ou 2 fois par mois pour faire le point entre toutes ces réunions institutionnelles. D’ailleurs, c’est une terminologie qui a fait tiquer au niveau régional, surtout quand j’indiquais comme cause du déplacement avec la voiture de service : burette... mais qu’est-ce donc!
Pour les réunions on peut aussi parler des rencontres CFC ou Commission Immobilière, je n’y étais pas toujours présente, mais ce sont également des lieux importants où des réflexions de qualité
sont lancées.

Des réunions de préparation pour l’école biblique, une fois par mois.
Nous essayions alors de nous retrouver à l’heure du repas pour préparer la séance.
Des réunions également au niveau régional. Comme je suis membre du conseil régional, je me dois d’être présente le plus possible à ces réunions qui ont lieu presque 1 fois par mois, sur 1 ou 2 jours. Mais
également le bureau de ce conseil régional puisque j’en suis une des vice présidente. Egalement 1 fois par mois, à Lyon. 
Mais ce n’est pas tout, en étant membre de ce conseil, nous devons également réaliser des visites d’Eglise : des visites on pourrait dire amicales qui n’ont pas de contraintes institutionnelles, des visites
pour vacances de poste, des évaluations de ministère et parfois, nous sommes appelés en urgence dans des paroisse où les conflits dégénèrent.

Au niveau régional, il y a aussi le synode régional qui se réunit 1 fois par an, normalement sur 3 jours en Ardèche. Par exemple, pour cette année, cela fait plus d’un mois que nous cherchons une solution de repli pour un synode sur 1 seul jour et c’est du travail supplémentaire.

Des réunions au niveau national : j’ai lâché mes engagements nationaux il y a quelques temps déjà, mais nous sommes appelés, en tant que pasteur à faire des stages de formations tous les 5 ans minimum. Cette année je devais en faire un... j’ai annulé au dernier moment ma venue et j’ai bien fait car en plein milieu du stage : confinement ! Il y a aussi le synode national pour lequel je suis déléguée. Encore une fois, pour cette année, il a été décalé et nous ne savons même pas si nous pourrions tous y allés.
En 2019, nous avions de la chance, il avait lieu à Grenoble !
 
Concernant les réunions, je n’en ai pas fait le tour exhaustif... mais vous voyez qu’elles sont nombreuses et variées.

Le biblique maintenant. En regardant ce que nous faisions en 2019, et me concernant uniquement, car d’autres groupes bibliques existent dans la paroisse, je me suis rendue compte que, finalement, ces partages autour de la Bible étaient bien présents dans mon agenda, et c’est une joie pour moi que de pouvoir ouvrir la Bible avec d’autres. J’avais la chance de partager au partage biblique BIDIM (Bible du Dimanche) avec la communauté du chemin neuf, fbg Montmélian, tous les lundis matin quand cela m’était possible. Des temps importants car ce sont d’autres façons de lire le texte biblique qui étaient proposées et cela ouvre sa propre lecture.

Nous avions également le temps d’ABO, A Bible Ouverte : un temps de partage biblique, les mardis midis qui était apprécié où chacun était appelé à dire ce qu’il ressentait à la lecture du texte.
Malheureusement, ce temps est en stand by actuellement... Et enfin, les études bibliques d’Albertville, une fois par mois. En 2018-2019, le thème était la fraternité et en 2019-2020, la création.
D’ailleurs, nous n’avons pas pu terminer les séances prévues. 
 
Le projet de vie. L’année 2018-2019 a été marquée par le travail sur le projet de vie de notre Eglise. Il vous a été proposé lors de la dernière AG en 2019. Nous avions prévu de faire un point lors des
AG suivantes. De fait, cette année, c’est un peu compliqué : l’AG étant réduite et il faut l’avouer, ce projet de vie ayant été mis quelque peu de côté ces derniers temps à cause de la crise sanitaire. Cependant, nous avons fait en sorte de mettre en place certains des points évoqués en particulier lors des cultes communs avec la mise en place de livrets de chants et du video projecteur. Mais peut-être et même certainement, serait-il intéressant de relire ce projet de vie après ce que nous venons de vivre. Ainsi, nous allons en faire un sujet de fond d’un prochain conseil presbytéral.
 
Enfin, j’ai noté la question de l’oecuménisme avec de nombreuses rencontres et célébrations avec la communauté catholique : semaine de l’unité, temps pour la création, célébrations pascales, lumière de Bethléem. Des célébrations qui appellent bien évidemment des réunions de préparation... On ne s’en sort pas de ces réunions ! Mais aussi des rencontres informelles comme lors des différents repas que nous avons avec l’évêque à la maison diocésaine avec d’autres pasteurs ou membres des autres
communautés protestantes.

Et bien évidemment, il y a tous les autres aspects de la vie de l’Eglise : les cultes... notons que nous avons la chance d’avoir un vivier important de prédicateurs laics, merci à eux!, les visites, même si nous avons l’impression de ne jamais en faire assez...cette année, nous avons expérimenté les visites téléphoniques puisque les visites physiques étaient impossibles durant le confinement et nous avons finalement pu entrer en contact et faire connaissance avec des personnes que nous ne faisions que croiser au culte, sans prendre le temps de plus discuter que cela. L’école biblique, pour ma part, avec une équipe de monitrices. Une école biblique qui jusqu’au dimanche matin du culte commun reste un
grand mystère quant au nombre de présents... Parfois 2, 3 enfants et parfois une salle trop petite pour accueillir tout le monde. Des actes pastoraux : bénédiction d’union, baptême, obsèques. A noter que pour ma part, les 2 bénédictions d’union prévues cette année ont été annulée ou repoussée, de même qu’un baptême. 

Que vous dire de plus... Peut-être que peu de temps avant le confinement, je l’avais d’ailleurs écrit dans une lettre de nouvelles, nous étions sur les rotules : beaucoup de réunions, beaucoup de rencontres... pas assez de temps pour le travail biblique et théologique ou pour les visites... Et d’un autre côté le constat que ces réunions étaient des temps privilégiés pour voir les uns et les autres, des temps parfois suivis de repas qui permettaient d’apprendre à se connaitre.

Oui, nous pouvions dire non... non, je ne viendrais pas à cette réunion... mais nous savions que nous allions passer à côté d’un temps privilégié de fraternité. C’était un véritable dilemme... Et puis tout cela a été remis à plat avec le confinement. A nous maintenant d’inventer une vie d’Eglise fraternelle avec les contraintes qui sont les nôtres aujourd’hui!
 

 Rapport d'activité de Lauriane Cronfalt


J’aimerais commencer ce rapport en vous exprimant ma joie et ma gratitude pour ce début de ministère parmi vous, en Savoie. Je me suis sentie accueillie et accompagnée dans ces premiers temps de découverte de la paroisse, de la communauté, de son rythme et de sa dynamique. J’ai été d’ailleurs heureuse de pouvoir vivre le culte de la reconnaissance de mon ministère ici, avec vous.

Bien que n’ayant partager qu’une partie de l’année 2019, je profite de ce rapport pour vous faire part de ce que j’ai vécu pendant ces quelques mois. Je me forcerai néanmoins à ne parler que de l’année 2019 comme il se doit, même si bien sûr l’année 2020 a été riche d’inattendus et d’innovations quant à notre façon de penser et de vivre notre communauté d’église.

CULTE

Ma première découverte a été les cultes en Savoie avec l’organisation en différents lieux : Chambéry, Aix et bien sûr Albertville et la Maurienne. La façon d’aborder ce type d’accompagnement n’est pas la même que lorsqu’on célèbre toujours au même endroit. Il faut s’adapter aux différents auditoires, les connaitre et surtout comprendre leur histoire. Cela est toujours intéressant pour un pasteur de composer avec ces différentes particularités et sensibilités bien qu’il s’agisse d’une même communauté.

J’ai été très sensible à célébrer des cultes avec de petites assemblées. J’étais, au départ, un peu désarçonnée par le nombre de participants lors de certaines rencontres. Alors qu’on pourrait souhaiter des assemblées toujours plus importantes, j’y ai trouvé une vraie source de partage et de ressourcement avec un vrai désir de fraternité et de spiritualité partagées. Il s’agit d’ailleurs, bien souvent, d’endroits où l’on se sent comme à la maison. C’est un défi pour nos églises de voir ces lieux, comme une vraie dynamique d’accueil et de fraternité pour notre paroisse. Ces moments plus intimistes sont uniques et souvent des lieux pour des discussions privilégiées.

J’aimerais ensuite évoquer nos cultes communs ainsi que la grande joie d’y voir s’y investir activement nos jeunes et catéchumènes. Ils nous accompagnent de leur personnalité et de leur sensibilité, de leur joie et de leur cheminement, en incarnant le sens de la liturgie et en nous faisant découvrir des cantiques nouveaux qui leur parlent. Leur présence est un vrai cadeau, un vrai sujet de reconnaissance. Une telle présence active est exceptionnelle.

Ensuite, je soulignerai la joie qu’il y a d’être accompagnés par des musiciens lors des cultes même si cela n’est pas toujours possible. Nous avons usé de matériels techniques pour essayer de conserver une belle dynamique musicale même en leur absence. Il a été d’ailleurs évoqué de proposer un temps de formation aux prédicateurs laïcs afin qu’ils puissent s’en servir à l’occasion.

J’ai également eu la joie de découvrir les cultes louange et espère que l’occasion de participer à des cultes autrement vous sera proposée dès que cela sera à nouveau possible.

D’autre part, j’ai eu le plaisir d’être sollicitée par nos prédicateurs laïcs qui souhaitent être davantage présents dans l’animation de nos cultes. Merci à eux pour leur motivation et leur engagement. Nous réfléchissons activement à leur proposer de nouvelles dates.

ACCUEIL

Ma seconde observation a été le sens de l’accueil. En dehors de l’accueil dont j’ai fait l’objet, j’ai apprécié le soin apporté aux personnes nouvellement arrivées dans la région ou de passage. Cela passe avant tout par les verres de l’amitié proposés après chaque culte. Je trouve ce temps essentiel à notre vie d’église en ce qu’il offre d’espace pour l’échange amical et fraternel. Ces verres de l’amitié ont été pour moi l’occasion de rencontrer même les plus discrets et d’initier de véritables accompagnements. De même pour les repas d’église proposés mensuellement lors des cultes communs. Ces temps sont l’occasion d’accueillir nos familles savoyardes présentes lors de ces rendez-vous. Je souligne également le temps de l’avent vécu avec nos aînés qui a été festif et joyeux. Merci à tous ceux qui permettent l’organisation et le bon déroulement de ces moments fraternels.

D’autres part, l’effort de communication concernant les dépliants présentant notre union d’église, notre paroisse et son histoire, ainsi que notre diaconie avec l’entraide et les journaux locaux, régionaux et nationaux permet une vue d’ensemble à ceux pour qui le protestantisme réformé demeure flou ou inconnu. Il me semble essentiel de poursuivre la mise à jour de tous ces documents qui font partie prenante de l’accueil que nous offrons. Une visibilité claire pour une rencontre libre et authentique.

Cette notion de l’accueil est, selon moi, étroitement liée à celle du témoignage par la communication. En effet, l’accueil me semble découler naturellement de notre envie de transmettre et partager clairement et audiblement ce qui nous unit. Cela nécessite que l’accueil, le témoignage et la communication soient travaillés communément mais aussi indépendamment sur les plans techniques notamment.

TEMOIGNAGE

Concernant le témoignage, je parlerai principalement de ce que j’ai observé avec les enfants et les jeunes (que ce soit ceux de notre paroisse où ceux accompagnés par l’équipe jeunesse régionale dans laquelle je suis engagée) ainsi que de la manière dont nous partageons l’Evangile avec eux. Il est vrai que nos origines diverses qu’elles soient culturelles ou religieuses entrainent chez la jeune génération une grande diversité de sensibilités, de connaissances religieuses chrétiennes ou autres et d’approches de la spiritualité. Le défi pour nos églises est donc de composer avec tous ces parcours, ces sensibilités pour partager et échanger de manière constructive afin de créer une dynamique de groupe positive où la confiance permet un véritable dialogue sur le SENS. Puis ensuite, favorise la sensibilisation à un message chrétien protestant plus approfondi sur les plans biblique et théologique. Pour cela, les méthodes de catéchèse et d’animation se développent à grande allure depuis quelques temps. Il me semble vraiment pertinent de se familiariser encore davantage avec ces outils qui nous permettent toujours plus d’inclure et d’intégrer des jeunes qui n’osent pas venir à cause d’une certaine « technicité » de notre discours, si je puis dire, mais qui restent néanmoins très curieux. Ce défi demeure et je remercie tous ceux qui s’engagent à le relever.  

Cet aspect là du témoignage peut également toucher les adultes et demander une disponibilité et une attention toute particulière au respect des différences qu’elles soient culturelles ou de l’ordre de nos convictions afin de rester liés les uns aux autres par l’essentiel : notre foi en Christ et en sa grâce. Bien évidemment, « rien de nouveau sous le soleil » mais un défi permanent pour notre communauté.

Enfin, j’évoquerai l’engagement de notre paroisse dans le projet église verte qui montre l’intérêt de notre communauté pour l’environnement qui lui a été confié. Le groupe récemment constitué aura l’occasion de nous proposer des temps de réflexion ainsi que des outils pratiques pour progresser toujours ensemble sur la voie du respect et du prendre soin.  

COMMUNICATION

Concernant la communication, je soulignerai l’importance du projet de vie qui m’a permis de prendre connaissance des orientations données à la vie d’église. Ce document m’a été communiqué avant de rencontrer le CP pour un éventuel ministère dans la paroisse. Ce document, que l’on ne transmet pas forcément à tout nouvel arrivant, témoigne d’une réflexion de fond importante et d’une lucidité quant aux défis de l’église. Accompagné bien sûr du journal paroissial ainsi que des annonces et des autres documents disponibles, ce document donne envie d’en savoir plus. Ce gros travail doit être poursuivi et mis à jour régulièrement afin de ne pas perdre l’avantage qu’il nous donne sur le plan de la visibilité et de l’avancée de notre réflexion collective. Merci à ceux qui participent à garder vivants et pertinents ces moyens de communication et qui permettent leur développement.

OUVERTURE

Enfin le dernier point que j’aborderai sera l’ouverture intra-communautaire, consistoriale, l’ouverture aux autres églises protestantes et chrétiennes et enfin l’ouverture sur la ville.

Il est important de commencer par souligner le défi communautaire que représente le fait d’avoir plusieurs secteurs géographiques dans une paroisse. Le défi consiste à rester dans une dynamique d’unité tout en tenant compte de l’histoire et de la spécificité de chaque secteur. Les temps festifs communs sont la preuve de la bonne dynamique d’ouverture de notre communauté qu’il faut continuer à encourager et à valoriser. Il arrive que notre vie d’église nous invite à changer de lieux pour mieux nous rencontrer chez les uns et chez les autres.

D’autre part, j’aimerais aborder la dimension consistoriale de notre vie d’église dont on ne parle peut-être pas assez souvent mais qui reste centrale dans notre pensée et dans notre gestion. En effet, avec les collègues du consistoire Léman-Savoie, nous nous retrouvons tous les mois pour partager des nouvelles, échanger sur ce que nous vivons. Nous nous rencontrons pour mettre en place des temps de rencontre, de formation et engager des actions solidaires. Notre paroisse gagne à agir avec les paroisses environnantes de notre union d’église et nos ministères sont enrichis de ces échanges.

Sur un autre plan, nous avons également des échanges avec les églises protestantes de Savoie. Les défis sont grands et les débats sont parfois animés de nos différentes traditions, convictions spirituelles, théologiques et cultures d’église. Les échanges, peu nombreux, restent fraternels.

De même, nous entretenons de bonnes relations avec les églises catholiques de Savoie avec des rencontres régulières et des projets communs dont par exemple les célébrations communes, des enregistrements à RCF Savoie (Radio Chrétienne Française), des temps de partage biblique mensuels sur Aix-Les-Bains etc…

Enfin, la commission foi et culture fait un travail formidable pour notre ouverture sur la ville en proposant des expositions et des conférences significatives en termes de préparation, de renouvellement et de culture. Un grand merci à eux pour la visibilité qu’ils permettent à notre paroisse d’avoir, notamment lors des journées du patrimoine. De nombreuses personnes osent entrer et visiter notre temple à ces occasions. Ils posent des questions, curieux de connaître un peu plus le protestantisme et son histoire en Savoie.

 

La route est encore longue et nous avons tellement à vivre !

Si je devais nous encourager à poursuivre sur une voie : ce serait celle de l’unité et de la fraternité.

Je conclurai en disant que ce rapport ne retrace finalement qu’une petite partie de ce que l’on partage. La richesse de notre vie d’église est grande, grâce à Dieu.

Je continue d’apprendre de notre communauté et de chacun de vous.

Un grand merci !

 

 

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