Culte du 20 décembre 2020 - « Car rien n’est impossible de la part de Dieu. », Anne Rialhe

Pour écouter la prédication en audio : 👇 



 

1.  Accueil et salutation

Bonjour à toutes et tous, voici, tout près de Noël, un nouveau culte proposé à distance, un « confi-culte » chez soi, seul ou en famille, par skype, par téléphone.

Alors, à vous qui entrez dans ce culte, bienvenue ! Dieu lui-même vous invite à une pause dans votre quotidien et vous accueille à ce temps mis à part.

Oui nous sommes encore limités dans nos rencontres, nos temples sont encore fermés, la maladie et même la mort ont croisé notre route, pourtant notre avenir est certain, car Jésus le Christ est venu sur notre terre, il a partagé notre vie, guéri des malades, il a pleuré avec Marthe et Marie sur la mort de Lazare leur frère, il est lui-même mort et ressuscité, il a vaincu le dernier ennemi, la mort.

Oui, notre avenir est certain : ce Noël encore, qu’importe comment nous allons le vivre, Dieu nous rejoint en Jésus, la Vie éternelle nous est donnée.

2.  Louange

« A celui qui a le pouvoir de vous affermir selon la bonne nouvelle et la proclamation de Jésus-Christ – conformément à la révélation du mystère qui était tenu secret depuis toujours, mais qui s’est maintenant manifesté par les Ecritures prophétiques, d’après l’ordre du Dieu éternel, et qui a été porté à la connaissance de toutes les nations en vue de l’obéissance de la foi – à Dieu, seul sage, la gloire par Jésus-Christ, pour toujours ! Amen ! » (Romains 16, 25-27)

Arc-en-ciel (AEC) – N° 315 « Quand s’éveilleront nos coeurs »

Emerveillons nous ensemble (AEC 368) https://www.youtube.com/watch?v=TFIw23mAa0I 

3.  Annonce de la loi

En ces temps étranges et déstabilisants qui sont les nôtres, quelle est votre espérance ? Etes-vous porteurs d’espérance ?

« L’homme d’espérance est un veilleur. Il est campé dans les nuits mais l’unique clarté a fait chanter son âme. L’homme d’espérance est un veilleur.

L’homme d’espérance est un cri. Il annonce le jour lorsque rien ne le montre. Il proclame des pas quand tout paraît désert.

Il crie que quelqu’un vient alors qu’on n’attend plus. L’homme d’espérance est un cri. L’homme d’espérance est un cantique.

Il chante à pleine voix pour éveiller les morts. » Amen (source A haute voix)

AEC – N° 318 « Toi qui es lumière »

4.  Demande du pardon et déclaration du pardon

Père, voici, nous attendons…

Nous attendons le vent qui porte demain, la consolation de ces temps incertains, le Messie des prophètes, l’enfant promis qui sera le Sauveur du monde.

Nous attentons l’aube qui lèvera nos troupeaux, l’astre qui scintillera sur notre route. Nous attendons, dans le clair-obscur de notre histoire que vienne le matin de ton règne. Nous attendons le premier labour du soc forgé d’épées, et les épousailles de la justice avec la paix !

Nous attendons, dans le froid matin, la fin de la crise, le vaccin miracle, et le printemps de l’espérance en cet hiver effrayant.

Nous attendons…

 

Mais chut, écoutez, Dieu nous répond !

« Et moi, dit le Seigneur, j’attends… que tu aies fini d’attendre !

J’attends que tes mains de prière et de labeur dénouent les ronces de l’injustice et la brume du désespoir.

Alors sur cet étroit chemin, tu entendras mes pas, et tu verras marcher l’attente de ta foi ». Amen (adapté de A haute voix)

AEC – N° 316 « Peuples qui marchez »

Aube nouvelle (AEC 301) https://www.youtube.com/watch?v=H9g-AxXNwv8&t=67s

5.  Prière avant la lecture de la bible

Nous prions.

Esprit Saint, Esprit de Dieu, toi qui es venu sur Marie, toi qui es notre protecteur, rejoins-nous dans notre vie et viens maintenant éclairer nos intelligences, ouvrir nos cœurs et qu’ainsi la Parole de Dieu nous touche, nous modèle, nous apaise et nous habite. Amen.

6.  Lectures bibliques

Nous lisons dans l’évangile Luc 1, 26-38 (traduction Nouvelle Bible Segond).

« Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, chez une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; le nom de la vierge était Marie. Il entra chez elle et dit : Réjouis-toi, toi qui es comblée par la grâce ; le Seigneur est avec toi. Très troublée par cette parole, elle se demandait ce que pouvait bien signifier une telle salutation. L'ange lui dit :

N’aie pas peur, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas être enceinte ; tu mettras au monde un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera pour toujours sur la maison de Jacob ; son règne n'aura pas de fin.

Marie dit à l'ange : Comment cela se produira-t-il, puisque je n’ai pas de relations avec un homme ? L'ange lui répondit : L’Esprit saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi l’enfant qui naîtra sera saint ; il sera appelé Fils de Dieu.

Élisabeth, ta parente, a elle aussi conçu un fils, dans sa vieillesse : celle qu’on appelait femme stérile est dans son sixième mois. Car rien n'est impossible de la part de Dieu. Marie dit : Je suis l’esclave du Seigneur ; qu'il m’advienne selon ta parole !

Et l'ange s’éloigna d’elle. »

AEC – N° 359 « O peuple fidèle »

7.  Prédication

Reprise du texte

Voilà notre texte du jour qui nous parle de Noël sous son aspect miraculeux : un ange, qui vient, qui parle, une naissance miraculeuse, une Marie qui ne se pose pas de questions et accepte cette naissance sans sourciller. Voilà un texte qui ressemble à un conte pour enfants, qui nous ramène aux mythologies antiques. Il fait d’ailleurs suite à un premier récit, avec lequel il a beaucoup de parallèles, celui de la naissance de Jean-Baptiste, naissance miraculeuse comme celle de Jésus.

Oublions un instant que nous ne sommes pas dans un temple, que nous nous confinons plus ou moins pour échapper à un virus invisible, laissons là tous nos soucis et entrons dans le texte, comme un enfant peut le faire, en oubliant tout le reste.

Ce récit nous donne beaucoup de détails sur la scène, comme pour en renforcer la véracité : elle se passe au sixième mois de la grossesse d’Elisabeth, une femme âgée, qui désespérait d’avoir un enfant. Un ange, dont même le nom nous est donné, Gabriel, est envoyé par Dieu à une jeune fille. L’ange, c’est Gabriel, il apparaît déjà dans l’ancien testament, dans le livre de Daniel. Là, il intervient à Nazareth, en Galilée. Nazareth n’est pas citée dans l’ancien testament, c’est un village, une petite ville. De la jeune fille, appelée Marie, nous savons qu’elle est fiancée à un homme, appelé Joseph, qui est un descendant de David. A l’époque, en fait Marie et Joseph sont mariés, mais ils ne mènent pas encore de vie commune ! Un peu l’inverse de notre temps, en quelque sorte. En effet, la coutume était de se marier, puis après quelque temps de ce statut intermédiaire, la femme venait vivre avec son mari. Marie et Joseph sont donc quasiment mariés mais Marie est encore vierge. Luc insiste sur ce point, car c’est ce qui met en avant la conception miraculeuse de Jésus.

Ensuite, nous avons un dialogue, assez long, entre Gabriel et Marie. Ce dialogue prend des formes convenues : l’ange connaît visiblement bien les bienséances, et aussi le premier testament.

Il commence d’abord par saluer Marie, en la situant par rapport à Dieu : Marie a les faveurs de Dieu, et le Seigneur est avec elle. C’est une formule de salutation assez classique dans les récits de vocation. Cette salutation trouble vraiment Marie, il y a de quoi d’ailleurs… Mais ce n’est pas la survenue de l’ange qui la trouble, c’est le contenu de son message. Comme si l’ange n’était pas une question. Plus que la peur, au-delà de l’étonnement, ce qui habite Marie c’est l’incompréhension. La traduction de Chouraqui, dans son économie de mots, est la plus explicite sur ce point. Sa première réaction est de se demander « cette salutation, que peut-elle être ? ». L’ange lui redit de ne pas avoir peur, puis, s’appuyant sur des passages du premier testament, il annonce à Marie qu’elle va être enceinte, et enfanter un fils. Et ce fils, qui sera grand, qui sera appelé fils de Dieu, sera le descendant de David annoncé et attendu, qui régnera sans fin sur Israël. Ce sera le Messie.

Marie a une réponse très prosaïque, très terre à terre : comment être enceinte en étant vierge ? Elle ne dit pas non, elle ne dit pas oui, elle demande comment cela pourrait bien se faire.

Ce qui amène l’ange à préciser la conception de Jésus : c’est le Saint-Esprit, le souffle sacré de Dieu même, qui sera créateur, dans Marie.

A la différence de beaucoup de récits païens de générations divines, imprégnés d’érotisme, notre texte est simple, presque simpliste. L’Esprit de Dieu, dans le premier testament est créateur, on le voit dans la Genèse, mais aussi pour Israël, pendant le désert. Et il est aussi créateur dans le nouveau testament. Et Jésus, ainsi, est dit saint. Nul besoin de rédemption ni de bénédiction pour lui, Jésus, par nature, est saint et fils de Dieu. Enfin, l’ange renforce son propos en citant l’exemple d’Elisabeth, parente de Marie, mais surtout stérile, enceinte dans sa vieillesse, déjà à 6 mois de grossesse. L’ange d’ailleurs ne donne pas dans la nuance : pour lui, « rien n’est impossible à Dieu ». Ce que Chouraqui traduit en disant que « aucune parole n’est impossible à Elohim ». Oui, la parole de Dieu est performative, créatrice, ce qu’elle dit s’accomplit. La vie de Jésus commence dans un miracle, elle se terminera aussi dans un miracle, avec la résurrection. Entre les deux, une vie de foi, de confiance, dans la Parole de Dieu, entre les deux une vie sainte.

Marie réagit alors tout simplement, en acceptant ce que lui dit l’ange. Le terme qu’elle emploie, en disant qu’elle est la servante, ou l’esclave du Seigneur, traduit sa foi et son amour, n’oublions pas que dans la bible être serviteur de Dieu est un titre de gloire. Marie accepte cette irruption de Dieu dans sa vie, ce bouleversement de l’ordre normal. Comme Elisabeth avec du vieux, de l’usé, avec qui Dieu fait du neuf, avec Marie aussi Dieu fait du neuf, avec du jeune, de l’inachevé, du « pas encore » là.

Et puis l’ange s’en va. Et nous ne le revoyons pas dans la suite de la bible.

Comme si nous pouvions maintenant parler directement à Dieu ?

La place de ce texte

Alors, comment pouvons-nous comprendre ce texte aujourd’hui ? C’est sans doute l’un des plus connus de la bible, même s’il fait partie souvent dans l’imaginaire collectif du folklore qui maintenant accompagne Noël, même si pour beaucoup la conception de Jésus par le Saint-Esprit est incompréhensible, incroyable, une vraie pierre d’achoppement.

Nous pouvons déjà dire que nous sommes devant un texte qui n’est rapporté que par deux évangiles sur quatre, que, la naissance de Jésus, le nouveau testament n’en parle que dans l’introduction de Matthieu et de Luc, cet épisode ne semble donc pas si important que ça, en tout cas, pas autant que la mort et la résurrection du Christ. De l’enfance de Jésus, d’ailleurs, on ne sait presque rien, sauf l’épisode au temple à 12 ans. Les quatre évangiles parlent ensuite du Jésus adulte, quand il commence son ministère. Comme si cette naissance extraordinaire n’était pas le fait le plus important de la vie de Jésus. En plus, pour complexifier le tout, pour rendre la communication encore plus difficile sur cet événement, les deux évangiles qui en parlent ne disent pas exactement la même chose, ne relatent pas les mêmes faits. Mais comment pourrait-on réduire la vie d’un homme à un seul récit, à un seul éclairage ?

Et pour nous ? Etre comme les anges ?

Alors, ce texte, qu’en faisons-nous aujourd’hui ? Comment pouvons-nous le dire à ceux qui nous entourent en ces temps de pandémie ? Que nous dit-il de nos peurs actuelles ?

Et surtout, comment parlons-nous quand Dieu nous a parlé ?

Quand nous saluons les autres, et aujourd’hui c’est souvent masqué, ou à distance, au nom de qui les saluons-nous, comment les saluons-nous ? Et notre salutation fait-elle de nous des anges, des messagers de Dieu, qui disons l’amour de Dieu à celui, à celle que nous saluons ? Avez-vous déjà croisé un ange ? Je me souviens, il y a bien longtemps maintenant, sur un chemin de randonnée, en montant vers un refuge, sur une longue et paumatoire marche d’approche, dans une météo incertaine, nous avons croisé une personne seule, sortie de nulle part, qui s’est évanouie juste après notre rencontre. Ce jour-là, nous avons croisé un ange… Un ange qui avait le sourire et qui nous a montré le chemin. Etes-vous parfois un tel ange ? Prenez-vous le risque de venir voir les autres au nom de Dieu, pour leur dire l’amour de Dieu ?

Ce récit nous pose quand même une question, celle de l’existence même des anges. Dans notre théologie protestante, les anges ont peu de place. Dans les différentes religions, y compris du temps de Jésus, il y a toujours des anges, des messagers entre Dieu et les hommes, des puissances médiatrices entre Dieu et les hommes. Ils permettent à Dieu de parler aux hommes, tout en gardant une distance avec eux. Les réformateurs ont admis l’existence des anges, comme messagers, mais ils ne leur ont pas reconnu de rôle d’intermédiaire pour notre salut, ils n’ont pas non plus gardé ou développé de pratique de piété à leur égard.

Alors, croyez-vous aux anges ? A la réflexion, je me dis que ce n’est pas très important. Je crois en un Dieu qui s’est fait homme, qui est né d’une vierge, qui est mort sur une croix et qui a été ressuscité. Qui a aboli la distance entre Dieu et moi, qui me montre le visage de Dieu, qui me permet de me tenir debout, pardonnée, renouvelée en sa présence.

Et pour nous ? Sommes-nous comme Marie ?

Et puis dans ce texte, il y a Marie. Marie aurait pu, aurait dû avoir peur, car elle risquait quand même la lapidation ! Or, nous l’avons vu, plus que la peur c’est la question du sens de la situation, du pourquoi, qui habite Marie. Elle ne se pose pas de questions sur la survenue de l’ange, sur son existence, sur son essence, non, mais par deux fois, Marie cherche le sens de ce qui est dit, cherche à comprendre pourquoi et comment. La réponse lui est donnée par le messager, par l’ange, par les écritures, et par les événements. Dans notre récit, Marie dit oui, oui à l’appel de Dieu. Et après notre récit, Marie va voir Élisabeth, sa cousine, et témoigner de ce qui lui arrive. De servante, elle devient témoin, et elle transmet ce qu’elle sait, ce qu’elle croit. Son oui à Dieu, son obéissance permettent à la parole de Dieu de la mettre en marche, physiquement et ainsi de témoigner.

Autre point, mineur certes, mais qui montre comme Dieu surgit là où nous ne l’attendons pas, encore et toujours : le premier humain témoin de Jésus vivant dans le deuxième testament est … une femme !

Pour nous

Et pour nous, que nous dit ce texte ? Que voyons-nous dans nos vies ? Vivons-nous actuellement avec la peur, l’incompréhension de notre situation ? Avons-nous autour de nous des lecteurs de la bible assidus qui interprètent les événements pour nous, ou le monde n’est-il que chaos ? Ou sommes-nous nous-mêmes pour notre entourage des messagers qui redisent la parole du Seigneur, son amour, les promesses de la bible ? Surtout en ce moment, avec la pandémie, où la maladie et la mort sont redevenues des compagnons bien présents dans nos vies, que cherchons-nous à comprendre ?

Alors, où en sommes-nous ? Que faisons-nous de toutes ces paroles que nous avons entendues, de toutes ces promesses qui nous sont données ? Quel Dieu transmettons-nous ? Quels sens ont les moments que nous vivons ?

Dans 5 jours, ce sera Noël. Partout le virus et sa gestion, avec le confinement, les gestes barrières, l’isolement, dans notre pays et dans quasiment tous les pays, remettent en cause nos relations familiales, notre façon de fêter Noël, l’ouverture de nos temples et la tenue de nos cultes. Alors tous, au mieux nous bricolons, pour notre foi comme pour nos familles. Parfois nous déprimons, nous tournons en rond dans notre vie, dans notre métier, avec notre famille. Ou pire, nous faisons face à la maladie, à la mort, qui vient terminer toutes les relations, briser tous les espoirs de réconciliation qui pouvaient nous rester. Nous cherchons des substituts, et le mot skype se décline avec tous les attributs possibles, apéro skype, café skype, champagne skype, goûter skype, culte skype… et nous nous faisons des promesses sur tout ce que nous ferons pour l’après.

Mais c’est dès maintenant, là, que nous devons poser un regard bienveillant, aimant et une parole de foi, qui rassure, qui fait vivre, qui dit et redit aux hommes que Dieu les aime, qu’il est né d’une femme, qu’il a vécu avec les hommes, qu’il est mort et ressuscité pour abolir la distance qui les séparait de Dieu. Si vous savez faire cela, alors vous êtes signe de Noël, signe de la venue de Dieu dans nos vies. Lisez-vous les Ecritures ? Vous mettez-vous à leur écoute ? Avez-vous suffisamment de connaissance de la bible pour qu’elle résonne dans votre vie, qu’elle s’y projette et qu’elle vous éclaire ? Si la bible est votre guide, alors votre lumière sera signe de Noël, et vous brillerez pour les autres. Avez-vous répondu à l’appel de Dieu pour vous ? Cet appel vous a-t-il mis en route ? Etes-vous un disciple témoignant ? Si comme Marie vous allez témoigner ce que Dieu a fait pour vous, alors Noël, ce ne sera pas seulement une fois par an, mais chaque fois que vous témoignerez de la vie nouvelle que Dieu crée, avec du vieux, avec de l’inachevé, avec du « pas encore », pour vous, pour toi.

Que ce temps de l’Avent vous ouvre à la parole de Dieu pour votre vie, que ce temps de l’Avent vous donne de prier, comme Marie, et comme tous les témoins : « Je suis l’esclave du Seigneur, qu’il m’advienne selon sa parole ».

Alors le Christ sera présent à Noël, parce que tu l’auras accueilli.

Amen.

8.  Confession de la foi

Je vous invite à confesser votre foi avec Le Credo.

Je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre.

Je crois en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, et qui est né de la vierge Marie, il a souffert sous Ponce-Pilate, il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli, il est descendu aux enfers ; le troisième jour, il est ressuscité des morts ; il est monté au ciel, il siège à la droite de Dieu, le Père tout-puissant ; il viendra de là pour juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit-Saint ; je crois la Sainte Eglise universelle, la communion des saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair et la vie éternelle. Amen.

9.  Nouvelles et annonces

INFO-CULTES : décision du CP

- La reprise des cultes en présentiel n’est pas envisagée avant le 15 janvier sauf amélioration de la situation. La sécurité de tous passe avant tout ! Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter la lettre du président du CP sur le sujet.

VEILLEE DE NOEL

- Déjà disponible sur le blog de la paroisse pour vous permettre de vous organiser. A vivre seul ou en famille.

http://epusavoie.blogspot.com/2020/12/veillee-de-noel-distance-24-decembre.html

Au programme : confection de décorations comestibles autour du sapin, récit de la naissance, histoire, chants de Noël et proposition de menus aux saveurs d’antan.

CULTE DE NOEL

Le culte de Noël est proposé cette année par Skype et par téléphone le 25 décembre à 10h30. Nous vous l’enverrons également par e-mail.

Modalités :

- Inscriptions nécessaires pour le culte Skype. Envoyer vos : nom, prénom, coordonnées skype (e-mail ou téléphone) pour recevoir sur votre compte l’accès au culte.

- culte via téléphone : appeler l’un des numéros suivants : 01 84 14 15 17, 01 84 14 15 16, 01 83 35 03 33 Saisir le code demandé : 107971#

Pour les inscriptions ou plus d’informations, contacter Lauriane Cronfalt : lcronfalt@gmail.com ou 06887467831.

CALENDRIERS DE L’AVENT 2020

- Un calendrier est proposé par nos KT et Jeunes EPUS : nos KT et jeunes s’approprient les textes bibliques de l’Avent et proposent une réécriture moderne de l’arrivée de Jésus dans notre monde : 1 jour - 1 vidéo http://epusavoie.blogspot.com/2020/11/calendrier-de-lavent-propose-par-nos-kt.html

- Un autre calendrier est proposé par nos aînés qui partagent avec nous des versets bibliques importants pour leur vie de foi : 1 jour - 1 verset https://advent- myfriend.com/102866/9dfec73df5/

ACTIVITES ET CONTACTS

- Culte, lettres de nouvelles et invitations au voyage : http://epusavoie.blogspot.com/

ou https://www.facebook.com/EgliseProtestanteUniedeSavoie  

Culte en direct (skype) - lcronfalt@gmail.com

Culte par téléphone - pasteur.roullandrupp@orange.fr

Présence téléphonique - lcronfalt@gmail.com – 06 88 74 67 83 / pasteur.roullandrupp@orange.fr – 06 67 88 58 33

Groupe de prière - ptrichot@gmail.com

A bible ouverte - pasteur.roullandrupp@orange.fr

KT et jeunes, Skype le dimanche à 17h30 : rialhe-badet@laposte.net ; lcronfalt@gmail.com

10.              Offrande

Le mot du trésorier D. Claret

Seigneur, tu es notre guide dans nos quotidiens parfois bousculés. Nous apportons toute notre reconnaissance par cette petite pierre pour l'édification de ton Eglise. Merci à vous tous.

Vous pouvez concrétiser votre offrande en :

1. Adressant un chèque à l’ordre de l’E.P.U. Savoie et l’envoyer à notre trésorier : Daniel Claret au 282 rue Pierre et Marie Curie 73290 LA MOTTE-SERVOLEX.

2. Effectuant un virement sur le compte de l’Eglise IBAN N° : FR76 1810 6008 1083 1329 8805 026 BIC AGRIFRPP881.

11.              Prière d’intercession

Nous nous unissons dans la prière d’intercession.

Seigneur Jésus, tu connais la fragilité de la vie humaine, nous voulons maintenant déposer devant toi notre vie, nos doutes, nos peurs et les espoirs qui nous restent. Renouvelle notre foi et fais de nous tes messagers de la bonne nouvelle de Noël.

Seigneur Jésus, tu connais nos fardeaux, nos malades, viens toi-même nous réconforter, que nous puissions devenir nous-mêmes réconfort. Nous te prions pour ceux qui souffrent de la maladie, de la solitude, du deuil. Nous te les nommons dans le secret de nos cœurs. 

Dieu notre Père, ceux sont des hommes et des femmes désorientés, perdus, esseulés, qui vont fêter Noël… Que ton église soit une lumière dans leur nuit.

Dieu notre Père, toi que Marie a servi dans la confiance, donne-nous la confiance et la joie d’être nous aussi tes serviteurs. Fais de nous des semeurs de paix, des artisans de justice, de notre vie une terre d’accueil. Nous te prions pour nos gouvernements et pour les choix qu’ils doivent faire, que la solidarité, la fraternité et le principe de précaution guident leurs choix, et non pas les intérêts particuliers.

Reçois nos prières, Seigneur ; que la lumière de Noël soit pour tous une source de joie et d'espoir.

Et c’est ensemble que nous te prions,

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles.

Amen.

12.              Envoi et bénédiction

Ouvre l'Évangile et lis ! Tu ne seras plus le même. Tu seras secoué dans ton sommeil. Ta paresse tombera comme un fruit trop mûr. Ton péché sera balayé comme la poussière aux vents de printemps. Si tu ouvres ce livre, c'est sûr, tu changeras.

Ouvre l'Évangile et lis ! C'est comme si tu entrais en plein soleil, comme si tu quittais l'obscurité, comme si des chaînes tombaient, comme si ton esprit et ton cœur étaient plongés tout entiers dans une source bouillonnante de fraîcheur.

Ouvre l'Évangile et lis ! Aujourd'hui, en cet instant, aujourd'hui, à chaque fois, tu deviens le témoin, celui qui voit de ses yeux, celui qui entend de ses oreilles, celui qui touche de ses mains, celui qui saisit et comprend le visage de Dieu parmi les gens.

Ouvre l'Évangile et lis ! Aujourd'hui, à chaque fois, c'est le face à face avec Jésus. Peu à peu, en lisant, en priant, en réfléchissant, tu verras se dessiner son visage. Il deviendra le Seigneur de tes jours.

 

« Va avec la force que tu as, voici, je suis avec toi. » « Ce n’est plus le soleil qui sera pour toi la lumière du jour, c’est le Seigneur qui sera pour toi la lumière de toujours. » Esaïe 60/19

Dieu vous bénit et vous garde. Il vous accorde sa grâce. Il tourne son regard vers vous et vous donne la paix. Jamais il ne vous oubliera. Amen

AEC – N° 772 « Mon beau sapin » (ou Mon beau Sapin https://www.youtube.com/watch?v=cWnF5CHePzU)

Les anges dans nos campagnes : https://www.youtube.com/watch?v=RrSy-P4lFTk

Anne Rialhe, Aix-les-Bains EPUS

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Culte du 15 mai 2022 - Aimer comme - Liturgie Lauriane Cronfalt / Prédication Nicole Roulland-Rupp

Culte du 3 avril 2022 - LCronfalt