Culte du 25 avril 2021 - Mouton du bon berger - Nicole Roulland-Rupp

 

- Liturgie d’Antoine Nouis - La Galette et la Cruche, T1, T2, T3 -

Swing low, sweet chariot - https://youtu.be/yP1STtimU8k

Accueil, salutation
Le peuple hébreu est dans le désert. Dieu rencontre Moïse sur une montagne pour lui donner la loi. Il lui dit :
« Aujourd'hui tu es au désert, mais demain tu seras dans la vie, dans le pays que je t'ai réservé. Ce pays, je te le donne, il est à toi, prends-en possession. Mais dans ce pays, ne vis pas n'importe comment, ne copie pas la façon de vivre de tes voisins. Pour t'aider, je te donne ce commandement particulier :
Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est le Sabbat de l'Eternel ton Dieu.
Un jour par semaine, tu arrêteras tes activités... et ce jour-là, tu le sanctifieras. Tu en feras un jour à part, un jour de mémoire, un jour où tu t'attacheras à prendre du temps pour Dieu et pour ton prochain. »

Aujourd'hui nous voulons entendre cet appel et prendre du temps.
Prendre le temps de la louange.
Prendre le temps de la rencontre.
Prendre le temps de l'écoute de la Parole.
Que le Seigneur bénisse ce temps de culte.
Qu'il nous donne d'être disponibles à son Evangile.
Qu'il nous accorde la grâce d'y puiser une nourriture pour notre sabbat et pour notre semaine. Amen.

Louange - Psaume 23
1 Psaume. De David. Le SEIGNEUR est mon berger : je ne manquerai de rien.
2 Il me fait coucher dans de verts pâturages, il me dirige vers des eaux paisibles.
3 Il restaure ma vie, il me conduit sur les sentiers de la justice, à cause de son nom.
4 Même si je marche dans la vallée de l'ombre de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort.
5 Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu enduis ma tête d'huile, ma coupe déborde.
6 Oui, le bonheur et la fidélité m'accompagneront tous les jours de ma vie, et je reviendrai à la maison du SEIGNEUR pour la longueur des jours.

Cantiques
- Le Seigneur est mon berger - https://youtu.be/EI6c_DB-vSg
- Psaume 23 - https://youtu.be/sZ9HoYnIy0g

Repentance
Abraham et Sara formaient un couple stérile, pourtant Dieu les a appelés pour devenir les ancêtres d'une grande nation.
Moïse avait des difficultés pour s'exprimer, pourtant Dieu l'a appelé pour aller parler à Pharaon.
David était le plus petit des fils de Jessé, pourtant Dieu l'a appelé pour être roi en Israël.
Jérémie était trop jeune pour prendre la parole dans les affaires publiques, pourtant Dieu l'a appelé pour être son prophète.
Pierre était impulsif, il est devenu renégat, pourtant Dieu l'a appelé pour être le berger de son peuple.
Paul persécutait l'Eglise, pourtant Dieu l'a appelé pour être l'apôtre des nations.
Aujourd'hui, Dieu nous appelle pour être témoins, pour cela, il nous donne sa confiance.
Mais parfois, nous manquons d'espérance pour nous, notre monde et nos prochains.

Je vous invite à la prière :
Oui Père, nous voulons confesser notre manque d'espérance.
Nous manquons d'espérance pour nous-mêmes.
Nous vivons à l'étroit dans notre foi.
Nous avons peur de t'appeler dans nos choix.
Nous sommes peureux dans notre témoignage.
Nous manquons d'audace et de courage.
Donne-nous l'assurance qu'en toi tout est possible, que la grâce est toujours disponible.
Nous manquons d'espérance pour notre prochain.
Devant la violence, les déchirures, la maladie,
Nous ne croyons pas à ta parole de vie.
Nous nous taisons par manque d'amour.
Nous nous égarons dans de pieux discours.
Donne-nous l’assurance qu'en toi, tout est possible, que la grâce est toujours disponible.
Nous manquons d'espérance pour notre monde.
Quand grandissent l'indifférence et l'égoïsme,
Nous nous réfugions dans le silence, le fatalisme.
Par manque de foi, ou excès de prudence,
Nous fuyons le combat, évitons la résistance.
A nous qui sommes des infirmes de l'espérance donne-nous l'assurance, qu'aujourd'hui, tout est possible, car ta grâce est encore disponible.

Parole de grâce
Le Seigneur nous tend la main, Il change notre misère en joie.
Il touche nos plaies et nous guérit.
Il change nos cœurs en nous donnant son pardon.
Oui, le Seigneur nous offre son pardon et nous remet en route ; car ni le mal ni la mort ne peuvent nous séparer de lui, ni maintenant, ni jamais.

Cantiques
- Maranatha - https://youtu.be/zwBM30wkqnI
- Touche nos oreilles (ARC 229) - https://youtu.be/5h6bHOn8pxY

Illumination
Seigneur, nous ne sommes pas venus pour t’entendre proclamer une loi, ni pour faire des gestes rituels ou pour maintenir une tradition.
Nous venons découvrir ton visage, nous venons pour te rencontrer, car tu ne cesses de nous inviter et de nous parler … Amen

Lectures bibliques
    Actes 4, 8-12 - Pierre et Jean devant le Sanhédrin - « C'est lui, la pierre que vous, les constructeurs, vous avez méprisée, et qui est devenue la principale, celle de l’angle » - v.11

    1 Jean 3, 1-2 - Voyez quel amour le Père nous a donné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu — et nous le sommes ! Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a jamais connu. Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons ne s'est pas encore manifesté ; mais nous savons que, quel que soit le moment de sa manifestation, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est.

    Jean 10, 11-18
11 C'est moi qui suis le bon berger. Le bon berger se défait de sa vie pour ses moutons. 12 Quand il voit venir le loup, l'employé, celui qui n'est pas berger et pour qui il ne s'agit pas de ses propres moutons, s'enfuit en abandonnant les moutons. Et le loup s'en empare, il les disperse. 13 C'est un employé : il n'a pas le souci des moutons.
14 C'est moi qui suis le bon berger. Je connais mes moutons, et mes moutons me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme, moi, je connais le Père ; et je me défais de ma vie pour mes moutons. 16 J'ai encore d'autres moutons qui ne sont pas de cet enclos ; ceux-là aussi, il faut que je les amène ; ils entendront ma voix, et ils deviendront un seul troupeau, un seul berger.
17 Si le Père m'aime, c'est parce que, moi, je me défais de ma vie pour la reprendre. 18 Personne ne me l'enlève, mais c'est moi qui m'en défais, de moi-même ; j'ai le pouvoir de m'en défaire et j'ai le pouvoir de la reprendre ; tel est le commandement que j'ai reçu de mon Père.

Cantique
- Tout est grâce - https://youtu.be/ZIAWS6cj55c

Prédication
La figure du berger est plus que présente dans la Bible. Les bergers ont souvent joué des rôles plus qu’importants dans les Ecritures. Abel était berger, c’est d’ailleurs son offrande que le Seigneur a préféré, suscitant la colère et la jalousie de son frère Caïn. Les patriarches étaient des bergers, dont les troupeaux étaient nombreux. Moïse, bien qu’élevé à la cour du Pharaon, ne rencontrera Dieu que devenu berger, faisant paître le petit bétail de son beau-père Jethro et d’une certaine façon, il deviendra berger du peuple de Dieu durant 40 ans dans le désert. Et que dire de David, le petit de la famille de Jessé, absent lors de la venue de Samuel, envoyé par Dieu pour oindre le futur roi, parce qu’il était en train de faire paître le troupeau.
Pourquoi tous ces bergers au service du Seigneur? Peut-être parce que le berger est un homme solitaire qui part durant de longues heures avec son troupeau qui développe son attention au monde environnant, à la nature, aux animaux. Qui n’est pas perturbé par le bruit, les paroles inutiles. Finalement, le berger est disponible et attentif à ce qui l’entoure, susceptible de recevoir les signes du Seigneur, comme lors de la naissance de Jésus, lorsque les anges annoncent la naissance aux bergers et pas aux résidents de Bethléem, pourtant nombreux à l’époque.

Aujourd’hui, pour des citadins, la figure du berger semble bucolique, une véritable image d’Epinal : le berger portant son agneau sur les épaules. Pour être honnête je n’en ai jamais croisé ainsi ! Et dans les reliefs autour de Chambéry, ce sont surtout des vaches que l’on trouve dans les prés… mais je n’ai pas non plus croisé de vacher portant un veau sur ses épaules.
Durant ces dernières vacances, avec les enfants, nous avons fait plusieurs randonnées, terminant souvent par le passage auprès du même champ, avec les mêmes vaches, jour après jour. A force de les voir, de leur parler, de leur donner de l’herbe, les enfants ont commencé à leur donner des noms : caramel, nougat… et cochon (parfois il ne faut pas essayer de comprendre la logique des enfants). Et cette semaine, me promenant toute seule, j’ai croisé le troupeau en fin de journée, rentrant à l’étable et j’ai pu discuter avec le vacher qui était désolé que les vaches coupent le chemin et que je ne puisse pas passer. Je n’étais pas pressée, même si les 19h approchaient et que le motif « bloquée par un troupeau de vaches » ne se trouve définitivement pas sur les attestations dérogatoires de déplacement.
Les vaches connaissaient le chemin, elles suivaient la voix de leur maitre et tranquillement mais surement rentraient au bercail.

Elles étaient comme les moutons de l’Evangile de Jean qui entendent la voix du berger, celui-là même qui les connait par leur nom qui les mène dehors et qui les protège du danger. Dans ce chapitre de l’Evangile de Jean, Jésus se présente à la fois comme le berger et comme la porte de la bergerie. Le berger pouvait être porte également, car il se posait sur le seuil de la bergerie pour empêcher les bêtes de sortir et les prédateurs de rentrer. Mais la porte présentée par Jésus n’est pas celle qui enferme, elle est celle qui ouvre à la liberté vers les pâturages verdoyants, vers les herbes grasses. Les moutons peuvent aller et venir en sécurité, le berger les protège.

Jésus est la porte, il est le berger… il est même le bon berger ! Certains n’ont pas le souci des bêtes dont ils ont la responsabilité. Elles ne représentent pour eux que du bétail anonyme, de la marchandise, elles n’ont pas de valeur autre que marchande. Et si le berger n’est « qu’un » employé, il a encore moins le souci des vies qui lui sont remises. Au moindre accroc, il part en courant préférant sauver sa vie que celles des bêtes.
L’exemple de ces « mauvais » bergers, nous l’avons régulièrement lorsque des exploitations animalières sont pointées du doigt pour le mauvais traitement de leurs bêtes, pour le mépris du vivant qui leur est confié. Ils n’ont que faire des animaux, un seul mot les dirige : rentabilité ! Et peu importe la souffrance.

Le bon berger a un souci particulier de ses montons, de chacun de ses moutons. Nous nous rappelons la parabole du bon berger qui est capable de laisser 99 moutons pour aller chercher celui qui s’est perdu, car chaque vie a du prix à ses yeux.
Bien évidemment, le christianisme a repris cette terminologie et l’analogie. Christ est le berger et nous sommes les moutons.

Mais parfois les termes ne sont pas très heureux. Tout d’abord, dans le protestantisme, les « hommes ou femmes » d’Eglise sont appelés pasteurs. Et le pasteur ce n’est rien d’autre que le berger. Embêtant finalement car le pasteur, c’est bien le Seigneur ou Jésus. Le pasteur Louis Pernot propose de visualiser le pasteur dans le protestantisme plutôt comme le chien de berger. Vous savez ces patous qui orientent le troupeau, qui le font avancer, à la suite du seul et unique berger.
L’autre jour, nous avons admiré le travail d’un de ces chiens alors il ne s’occupait pas de vaches ou de moutons, mais de poules… et quelle patience il avait!

Un autre souci de terminologie, c’est cette question de moutons. Et oui, si le Christ est le berger, nous sommes des moutons. Et les moutons, en général, n’ont pas bonne réputation depuis que Rabelais a fait se suicider bon nombre de moutons après que Panurge en a jeté un par dessus bord (Rabelais, le Quart Livre, chapitre 3).
Les moutons suivent sans réfléchir, ils n’ont pas d’esprit critique, ils sont grégaires et agissent en groupe.
Actuellement, cette référence est dans la bouche de tout bon complotiste qui se respecte pour bien faire comprendre que lui a su se renseigner, lui seul a réfléchi, lui seul finalement détient la vérité. Cette expression est devenue le leitmotiv des réseaux complotistes et maintenant quand je l’entends dans la bouche d’un de mes interlocuteurs, je mets les warning et en général, je ne suis pas déçue : le covid n’existe pas, le gouvernement nous ment, les vaccins modifient l’ADN, vous connaissez la chanson.

Alors, certes, je suis certainement le mouton d’un autre, si ça lui fait plaisir… Mais ce dont je suis particulièrement heureuse c’est d’être le mouton du Christ. Et encore une fois, il faut faire attention au vocabulaire. Pour beaucoup la religion est déjà quelque chose qui endoctrine, qui annihile toute volonté propre, toute réflexion. Alors si je dis que je suis un mouton du Christ, on va penser que je n’ai plus du tout d’esprit critique, que je suis endoctrinée.
Mais en général l’endoctrinement est lié à la soif de pouvoir, de puissance, d’autorité d’une personne qui réussi à mettre sous ses ordres des hommes et des femmes, parfois des enfants, qui iront dans son sens, qui serviront ses intérêts. Il n’y a pas d’effet gagnant-gagnant, il n’y a qu’un gagnant et beaucoup de perdants.

Dieu a-t-il quelque chose à gagner de ce que je suive ses commandements? Comme le dit le pasteur Marc Boegner dans ses carnets de 1918 : Dieu n’a pas besoin de moi, mais moi j’ai besoin de lui. « Ce n’est pas Dieu qui a besoin de la prière, de ma prière, c’est moi. Ce n’est pas l’oxygène qui m’entoure qui a besoin de l’aspiration de mes poumons, c’est moi; ce n’est pas l’eau de la source qui a besoin que je me penche sur elle pour me désaltérer en la buvant, c’est moi ».
Le berger sait ce qui est bon pour ses moutons, il les mène dans de verts pâturages, il les dirige vers des eaux paisibles. Il veut leur bien. L’image du berger c’est aussi celle du sacrifice. Le sacrifice de celui qui part de longs mois dans les pâtures, loin des humains, loin de sa famille, loin de ses enfants, pour ne vivre qu’avec ses bêtes, au plus près de la nature, loin du confort.
Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi - ce sont les fruits de l’Esprit cités par Paul dans l’Epître aux Galates. Ce sont les plus belles richesses, les plus précieuses pour vivre dans ce monde, pour vivre ouvert au monde, de ce monde qui pourrait être si beau si chacun y mettait un peu du sien. Amen

Cantiques
- Toute ma vie (ARC 272) - https://youtu.be/2DYJ3fI04Ow
- Down by the riverside - https://youtu.be/2ih3kVkk5_Q

Confession de foi
Je crois en Jésus de Nazareth, le nourrisson né dans une étable,
d'un couple d'étrangers poussé sur les routes de l'exil
pour obéir aux ordres d'un empereur.
Je crois en Jésus de Nazareth, l'homme fatigué
qui s'est assis au bord d'un puits,  et qui a osé parler à une femme étrangère.
II lui a permis de découvrir qui elle était, elle qu'on appelait la femme aux 6 maris.
Je crois en Jésus de Nazareth, le Juif qui croyait
que son message était réservé aux enfants d'Israël.
Mais qui a élargi son regard lorsqu'une femme cananéenne s'est humiliée
à l'image des petits chiens.
Je crois en Jésus de Nazareth, cet homme qui accepte
qu'une femme lui lave les pieds de ses larmes, les essuie de ses cheveux,
et répande sur eux un parfum précieux.
Je crois en Jésus de Nazareth, le prisonnier victime d'un procès inique,
cet homme de souffrance, abandonné, humilié, flagellé, crucifié,
suivi par quelques femmes jusqu'à la croix,
mais qui trouve encore la force de pardonner à ses bourreaux.
Je crois en Jésus de Nazareth, qui n'est pas au tombeau
lorsque les femmes veulent l'embaumer,
mais qui partage la route des pèlerins découragés,
et qui se révèle dans le pain rompu et partagé.
Je crois en Jésus de Nazareth.
Je crois qu'il est le Christ de Dieu le Père.
Je crois que, par son Esprit, il est avec nous tous les jours.

Cantique
- A toi la gloire (ARC 471) - https://youtu.be/D83Xbsn4obk

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Offrande - Daniel Claret
L'homme par la connaissance de soi-même est non seulement incité à chercher Dieu, mais même comme mené par la main à le trouver. (Jean Calvin)
La parole de notre Seigneur demeure source d'espérance dans nos vies parfois secouées. Notre fidèle berger dessine pour nous, frères en Christ, le chemin de vivre ensemble en paix. Témoignons avec joie notre reconnaissance pour la continuité de notre Eglise. Merci pour votre offrande radieuse.

Prière d’intercessions
L'apôtre Paul nous l'a dit dans l'Ecriture :
Soyez toujours joyeux ! (1 Thessaloniciens 5, 16)
La grâce du Seigneur Jésus soit avec vous. (1 Corinthiens 16, 23)
Soyez en paix les uns avec les autres ! (1 Thessaloniciens 5, 13)

Aujourd'hui, des frères et des sœurs en humanité ne sont pas joyeux car ils connaissent la solitude, la peur, la faim, la souffrance et la maladie.
Aujourd'hui, des frères et des sœurs en humanité ne sont pas en paix car ils vivent la haine, la violence, l'oppression, la rancune.
Aujourd'hui, des frères et des sœurs en humanité ne vivent pas la grâce car ils sont prisonniers  de leurs idoles, de l'orgueil et de la cupidité, des esprits mauvais, de leur égoïsme.

Nous te prions pour que notre monde vive ces paroles que tu nous as laissées.
Nous te remettons tous ceux que tu confies à notre prière, et particulièrement ceux qui ne trouvent pas la joie, ceux qui ne sont pas en paix, ceux qui ne vivent pas la grâce, parce que parfois l'épreuve est trop lourde, la ténèbre trop épaisse, l'espérance trop lointaine.
Nous te remettons les chercheurs et les médecins pour que tu les soutiennes et les inspires, qu'ils trouvent, qu'ils guérissent et qu'ils relèvent.
Nous te remettons les familles et les communautés pour qu'elles soient des lieux de partage, d'amour et de réconciliation.
Nous te remettons nos Eglises, pour qu'elles proclament et vivent ta justice et ta libération.
Seigneur, nous voici devant toi les mains ouvertes, comme des mendiants, pour que tu nous donnes ta joie, ta grâce et ta paix.
Et si, d'une manière ou d'une autre, nous pouvons être des anges de tes commandements et les répandre autour de nous, montre-nous le chemin, ouvre nos yeux, éveille notre imagination.
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Car c'est à toi qu'appartiennent :
le règne la puissance et la gloire,
Aux siècles des siècles. Amen.

Envoi
Avant de mourir, Jacob-Israël bénit Ephraïm et Manassé, ses petits-enfants.
II pose les mains sur leurs têtes et dit :
Que le Dieu en présence de qui mes pères Abraham et Isaac ont fait leur chemin,
Que le Dieu qui est mon berger depuis que j’existe jusqu’à ce jour,
Que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces garçons.
Qu’en eux mon nom, ainsi que le nom des mes pères Abraham et Isaac, soit invoqué.
Et qu'ils se multiplient comme les poissons à la surface de la terre. (Gen 48, 15-16)

Pourquoi les poissons à la surface de la terre, ont demandé les sages ?
Parce que les poissons sont prolifiques, multicolores et gracieux.
Les premiers chrétiens se sont reconnus dans le symbole du poisson.
Comme les poissons,
Soyez gracieux, généreux et colorés dans toutes vos actions.
Ne vous laissez asphyxier ni par les tentations ni par l'agitation.
Vivez authentiquement votre vocation :
Vous êtes aimés de Dieu, fils et filles de la résurrection.

Bénédiction
Que le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, vous bénisse et vous garde !
Que le Dieu de Moïse, de David et de Jésus-Christ, vous bénisse et vous garde !
Que le Dieu des apôtres, des Pères et des martyrs, vous bénisse et vous garde !
Que le Dieu qui est le berger de votre histoire, vous bénisse et vous garde !
Il est le Dieu de la grâce, de la couleur, et de la générosité
Il partage votre chemin, Il féconde vos lendemains. Amen.

Cantiques
- Pour que le jour qui se lève (ARC 514) - https://youtu.be/rdonGbNH-bA
- Parlez au coeur du monde - https://youtu.be/2_PKuGDcx_0

 

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CONSEIL PRESBYTERAL
Le Conseil Presbytéral s’est réuni le jeudi 22 avril. Nous avons particulièrement discuté de notre prochaine Assemblée Générale qui aura normalement lieu le 20 juin. Nous vous proposerons d’ici là de réfléchir à l’Eglise après le covid. Pour cela, nous sommes en train de préparer un document pour vous inviter à la réflexion.

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