Culte commun du dimanche 21 novembre 2021 - Liturgie : LCronfalt/ Prédication : NRoulland-Rupp





Accueil/ annonce de la grâce  : LC

Je connais les projets

que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel,

projets de paix et non de malheur,

afin de vous donner un avenir et une espérance...

 

Vous me prierez et je vous exaucerai.

Vous me chercherez et vous me trouverez,

si vous me cherchez de tout votre cœur.

Je me laisserai trouver par vous.

 

164. Ah ! qu’il est doux pour des frères

1. Ah ! qu’il est doux pour des frères
De demeurer ensemble,
Dans l’unité, la prière,
Par l’Esprit qui rassemble.
Ah ! qu’il est doux de demeurer ensemble,
Ah ! qu’il est doux de demeurer ensemble.

2. Hiné ma tov ou ma nahim chevët arhim gam yarhad. (bis)
Hiné ma tov chevët arhim gam yarhad. (bis)

 

Louange : Jeunes

C’est le Seigneur qui est roi ! Il est revêtu de majesté ;

le Seigneur est revêtu, il se ceint de force,

aussi le monde est ferme, il ne vacille pas.

 

Ton trône est établi dès les temps anciens ;

depuis toujours tu es.

 

Les fleuves élèvent, Seigneur !

Les fleuves élèvent leur voix,

les fleuves élèvent leur grondement.

 

Plus que le bruit des grandes eaux,

des flots magnifiques de la mer,

le Seigneur est magnifique, dans la hauteur.

 

Tes préceptes sont tout à fait sûrs ;

la sainteté convient à ta maison,

Seigneur, pour la longueur des jours !

                                                                   (Psaume 93)

 

Seigneur,

Nous te rendons grâce pour ta force et ta puissance.

Tu es dans le torrent qui coule avec fracas et dans le

doux murmure du ruisseau.

 

Ta voix sait nous rejoindre.

Sa puissance se trouve dans sa capacité à s’adapter à notre besoin.

Lorsque nous avons besoin d’une voix forte pour attirer notre attention, pour empêcher le malheur

de nous emporter, tu es là.

Lorsque nous avons besoin d’une voix douce, d’un murmure rassurant pour nous

accompagner et nous apporter paix, repos et consolation, tu es là.

 

Seigneur,

Nous voulons te rendre grâce pour cette parole aimante et bienveillante que tu nous adresses,

Pour ta promesse d’être toujours proche de nous, à répondre là où le besoin est le plus fort.

 

Seigneur,

Nous voulons te rendre grâce pour le témoignage que nous portons les uns aux autres de ta grâce.

Oui, nous te remercions de pouvoir partager ce que tu nous donnes de vivre et de le faire grandir en

transmettant la bonne nouvelle de ta présence au milieu de nous.

Amen

 

174. Magnifique est le Seigneur

  1. Magnifique est le Seigneur.
    Tout mon coeur pour chanter Dieu.
    Magnifique est le Seigneur.
    Alléluia, Alléluia !

2.     Que puissance, honneur et gloire
Reviennent au Dieu trois fois saint,
Aujourd’hui et à jamais.
Alléluia, Alléluia !

 

Liturgie du pardon : Jeunes

 

Seigneur, notre Dieu et notre Père,

nous voulons être devant toi ce matin, dans la vérité de notre humanité.

Tu sais tout le poids de nos fautes, de nos manquements, de nos erreurs, de nos oublis.

Tu connais nos lâchetés et nos paresses. Tu n'ignores rien de nos peurs ni de nos aigreurs.

Tu vois ces fardeaux dont nous n'avons jamais parlé, que nous traînons et qui nous accablent.

 

Dans l'intimité de notre cœur, nous voulons maintenant te dire notre limite, et te déposer ce qui nous pèse.  (Silence)

 

-

 

Me voici devant toi dans l’humilité de mon être

Me voici devant toi, confiant comme un enfant.

Je n’ai pas peur, Seigneur.

Car tu es un Père qui nous libère.

Tu pardonnes à qui s’abandonne.

 

(Silence)

 

-

Jésus a dit :

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés,

et je vous donnerai du repos.                                                                        (Matthieu 11/28)

 

C'est de ce repos dont parlait David,

lorsqu'il disait au début du Psaume :

Heureux l'homme dont la transgression est enlevée,

dont le péché est pardonné.

Heureux l'homme à qui le Seigneur ne compte pas la faute,

et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude.                                             (Psaume 32/1-2)

 

Que le pardon de Dieu soit ta forteresse !

Que le salut de Dieu soit ton unique richesse !

Que la joie de Dieu soit ton allégresse !

Amen

 

181. Cherchez d’abord

  1. Cherchez d’abord le royaume de Dieu
    Et sa justice
    Et toutes choses vous seront données en plus.
    Allélu, alléluia !
    Alléluia, Alléluia,
    Alléluia, Alléluia !

2. L’homme ne vivra pas de pain seulement,
Mais de toute parole
Qui sortira de la bouche de Dieu.
Allélu, alléluia !
Alléluia, Alléluia,
Alléluia, Alléluia !

Illumination : NRR

Lectures : Jeunes

Jean 18: 28-40

28 De chez Caïphe, ils emmènent Jésus au prétoire ; c’était le matin. Ils n’entrèrent pas eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller et de pouvoir manger la Pâque.

29 Pilate sortit vers eux et dit : Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? 30Ils lui répondirent : Si cet individu n’était pas malfaisant, nous ne te l’aurions pas livré. 31Pilate leur dit donc : Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi ! Les Juifs lui dirent : Il ne nous est pas permis de tuer quelqu’un ! 32– cela afin que s’accomplisse la parole que Jésus avait dite, pour signifier de quelle mort il allait mourir.

33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus et lui dit : Es-tu le roi des Juifs, toi ? 34Jésus répondit : Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou bien est-ce d’autres qui te l’ont dit de moi ? 35Pilate répondit : Suis-je donc juif, moi ? C’est ta nation et les grands prêtres qui t’ont livré à moi ! Qu’as-tu fait ? 36Jésus répondit : Ma royauté n’est pas de ce monde. Si ma royauté était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs ; en fait ma royauté n’est pas d’ici. 37Pilate lui dit : Toi, tu es donc roi ? Jésus répondit : C’est toi qui dis que je suis roi. Moi, si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité entend ma voix. 38Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ?

Après avoir dit cela, il sortit de nouveau vers les Juifs et leur dit : Moi, je ne trouve aucun motif de condamnation en lui. 39Comme il est d’usage chez vous que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque, décidez donc : vous relâcherai-je le roi des Juifs ? 40Alors ils se remirent à crier : Pas cet individu, mais Barabbas ! Or Barabbas était un bandit.

 

230. Oh ! parle-moi, Seigneur

1. Oh ! parle-moi, Seigneur, ton serviteur écoute ;
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

2. Donne-moi ton Esprit, que je puisse comprendre
Ce qu’ordonnent de moi tes saintes volontés,
Et réduis mes désirs au seul désir d’entendre
Tes hautes vérités.

3. Oh ! parle-moi, mon Dieu ; ton serviteur fidèle
Pour écouter ta voix réunit tous ses sens
Et trouve les douceurs de la vie éternelle
En tes divins accents.

 

Prédication : NRR

Avez-vous déjà vu un débat sur les chaines d’informations en continu? J’ai subi cela cet été et finalement, je n’ai toujours pas compris le principe : concours de celui qui parle le plus fort ou de celui qui coupe la parole le plus souvent à l’autre? Je n’ai pas vraiment vu de débat, ou alors juste un débat stérile durant lequel on n’apprend pas grand-chose, on ne ressort pas grandi de connaissances, mais juste perdu par l’énergie déployée à écraser l’autre, à le faire passer pour un incapable, un ignorant. Le pire étant certainement la légitimité des « débatteurs ». Le débat que j’ai vu abordait la question de la 3ème dose de vaccin et de la vaccination des enfants. Et peut-être que vous comme moi, on pourrait se dire : qui de mieux placé pour parler de cela que des médecins, des épidémiologistes, des virologues…, mais ce doit être une logique dépassée que de faire intervenir des professionnels du domaine car ce jour-là, sur ce sujet débattaient 2 politologues et une essayiste, spécialiste de l’antisémitisme. J’avoue ce ne sont pas les profils auxquels j’aurais pensé en premier pour traiter la question des vaccins… Mais vu l’audience toujours très forte de ces chaines, je pense qu’ils ont raison de continuer ainsi…

 

Je pensais naïvement que le débat était un lieu d’échange, d’écoute, de partage, d’apprentissage, de respect… Mais la définition a du changer.

Il y a donc des débats criards et stériles… et il y a l’interrogatoire de Jésus dans le prétoire de Pilate. Un interrogatoire? Certes l’échange est composé d’interrogations, mais il s’agit surtout d’une discussion d’homme à homme, où l’on découvre un intérêt porté, une envie d’en savoir plus.

 

C’est peut-être une vision utopiste de cet interrogatoire qui va mener à la mort de Jésus, mais j’ai toujours eu une certaine tendresse pour la personne de Pilate dans tout ce qui fait sa pleine et entière humanité. Un homme enfermé dans un rôle, un statut, un système.

Pilate est là dans son rôle. Il essaie de comprendre, de faire justice. Il ne comprend pas, il insiste et il cède. Et le mal entendu, le piège, tourne autour de cette question de royauté, de royaume, de Jésus comme roi, pour aboutir à la question de la vérité.

 

Reprenons le chemin aux côtés de Jésus : il a été arrêté au milieu de ses disciples. Il est conduit devant Anne qui fut grand prêtre en son temps. Jésus est interrogé sur son enseignement et il s’étonne d’une telle interrogation puisque son enseignement n’est pas caché mais bien public : Anne sait donc ce que Jésus enseignait. Puis Jésus est entrainé chez Caïphe, le grand prêtre en poste, mais de cet entretien, nous ne saurons strictement rien. Et enfin, le voilà présenté à Pilate.

En parallèle à toutes ces rencontres, nous avons le triple reniement de Pierre tel que Jésus l’avait annoncé : le mensonge, la peur, la honte s’insinuent petit à petit dans ce passage. Pourtant la vérité va éclater chez Pilate, un romain, l’envahisseur ! La vérité va éclater parce que la parole va se libérer et pourtant elle ne vaincra pas… pas tout de suite, pas comme on l’entend.

 

On livre Jésus à Pilate qui s’interroge : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » On ne le saura pas, mais les juifs demandent à Pilate de leur faire confiance : ce n’est pas sans raison qu’ils lui mènent cet individu. Pilate insiste : gérez vous-mêmes ce problème. Mais les juifs, à l’approche de la Pâque ne peuvent pas entrer dans le prétoire et encore moins mettre un homme à mort. Ils ne le mettront pas à mort, mais précipiteront celle-ci.

Alors Pilate s’exécute et interroge Jésus : « Es-tu le roi des juifs? ». Jésus ne répond pas mais s’interroge à son tour sur l’origine de cette renommée : « Toi, PIlate, le haut fonctionnaire romain, le préfet de Judée, tu affirmes que je suis le roi des juifs? Non, cela ne vient pas de toi… on t’a raconté tout cela, on essaie de me piéger, donc on a du te dire bien des choses à mon sujet ». Effectivement Pilate ne peut se prononcer sur le sujet, il n’est pas juif. Pourtant, à la croix, il prendra parti en affichant en hébreu, en latin et en grec : « Jésus le Nazoréen, le roi des juifs », ultime confession de foi ou énième pied de nez aux juifs, nous ne le saurons jamais.

 

Pilate ne sait au final pas grand chose: Jésus est malfaisant, certes, mais encore, qu’a-t-il fait?

Jésus ne répond pas directement à la question. Il ne dit pas : « Je suis venu instaurer ma royauté ». Non, il répond en revenant à la thématique précédente : est-il le roi des juifs? Sa royauté n’est pas de ce monde! Les choses se corsent : comment une royauté, avec forcement un roi, peut-elle ne pas prendre ancrage dans ce monde? Qui peut comprendre cela avant la résurrection? Les disciples? Et bien non! Car quelle est l’interpellation de Jésus : « Si ma royauté était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs » et rappelons-nous le geste de Pierre lors de l’arrestation de Jésus : « Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa l'esclave du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite. Le nom de l'esclave était Malchos. ». Les disciples, Pierre en tête, bien que proches de Jésus n’avaient pas encore tout compris. Peut-être que cette nuit-là, lorsque le coq chanta et que Pierre se rendit compte de son triple reniement, les portes de la compréhension commencèrent à s’entrouvrir.

 

Pilate est perdu : si il y a royauté, il y a roi : « tu es donc roi? ». On sent que Pilate est à deux doigts d’en perdre son latin, surtout après la nouvelle réponse de Jésus : « C’est toi qui dis que je suis roi ». Mais alors cette royauté n’a pas de roi? Comment cela peut-il fonctionner? Et quelle est maintenant cette référence à la vérité? 

Jésus est dans un prétoire, chez Pilate, le préfet de Judée. C’est un procès qui se joue là. Il y a un accusé, Jésus, et on attend de lui la vérité sur ses actes, sur ses paroles. Mais Jésus ne va pas dire la vérité comme on l’attend de lui car il rend témoignage à la vérité.

Mais qu’est-ce que cette vérité? Pilate s’interroge et jette cette question en l’air, mais la réponse ne lui sera pas donnée… pas tout de suite en tout cas.

Pour l’instant, Pilate va s’enfermer dans sa fonction en faisant tout de même preuve d’honnêteté en s’adressant aux juifs : « Moi, je ne trouve aucun motif de condamnation en lui. Comme il est d'usage chez vous que je vous relâche quelqu'un pour la Pâque, décidez donc : vous relâcherai-je le roi des Juifs ». Mais tout est déjà écrit, c’est Jésus qui doit être condamné, Jésus qui doit mourir. Il ne peut être libéré.

 

La vérité passera malgré la croix, malgré la mort : Anne, Caïphe, Pilate, les juifs, peu importent leurs actions, leur volonté, n’empêcheront pas la vérité de triompher.

Cette vérité c’est une sorte de condensé de liberté et d’amour, un concept sans cesse à découvrir dans la relation confiante et aimante avec Dieu et son Fils. L’amour libère, la liberté ouvre à cet amour donné, à son acceptation, à sa réception. Ce témoignage rendu, on le trouve verbalisé en Jean 13 : « Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi, vous vous aimiez les uns les autres. Si vous avez de l'amour les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples. ». 

Cet amour qui est donné et reçu en vérité n’écrase pas. Si cet amour rend redevable ou s’il enferme, ce n’est pas de l’amour. Oui, c’est cet amour que nous sommes appelés à vivre, dont nous devons rendre témoignage et cet amour libère de toutes les chaines.

Et si l’on revient à cette discussion entre Pilate et Jésus, regardons où se trouve la liberté : de toute évidence, Pilate est libre, Jésus est prisonnier, lié, giflé. Pourtant Pilate est lié à sa fonction, à son statut : il ne voit pas de mal en Jésus, aucune raison de le condamner, mais il va céder, aller à l’encontre de ses convictions et le livrer à la mort. Jésus est lié, mais surtout il est ce qu’il est, il ne cherche pas à paraitre, à mentir pour se sortir de cette situation. Il assume ce qu’il est, il assume ce qu’il a dit, enseigné. Il ne peut faire autrement qu’être vrai, qu’être la vérité. Sa vie, jusqu’à la mort va s’ancrer dans la vérité : une vie vraie, conforme aux paroles dites.

 

Pilate restera avec une question sans réponse : Qu’est-ce que la vérité? Mais y’a-t-il une réponse à cette question?

Peut-être est-ce nécessaire de se demander régulièrement : Qu’est-ce que la vérité? non pour trouver LA réponse, mais pour comprendre ce qu’est notre vie à ce moment donné, si nous la vivons en vérité, avec honnêteté, si nous sommes libérés ou si nous croulons sous les contraintes que l’on s’invente, les obligations, les non-dits, les faux semblants.

Cette interrogation sur la vérité ne peut concerner que ma vie, que chaque vie individuellement. Mon interrogation ne peut concerner la vie des autres. Je ne peux que rendre témoignage de cette vérité, de cette liberté, de cet amour … rendre témoignage de ce que j’ai compris, de ce que je peux comprendre avec mes capacités du moment et ne peux obliger les autres à entrer dans cette démarche.

Cette interrogation sur la vérité doit me rapprocher encore et toujours de ce commandement d’amour et si je vois que je m’en éloigne, faire une pause, la pause nécessaire pour que mon manque d’amour à donner, ou parfois mon incapacité à recevoir l’amour offert, n’atteigne personne.

 

Cette vie est un cadeau, un magnifique cadeau qui nous est fait. Un cadeau pour moi, un cadeau pour chacun d’entre nous. Combien de temps perdons-nous à la gâcher par la haine, les rancunes, les ressentiments, par orgueil ? Et combien de temps nous est-il volé à cause de la haine reçue, par les violences faites ? Cette vie est un cadeau et nous nous devons d’être tous les garants de ce magnifique don, Dieu sait comme elle peut être courte ! Amen

 

315. Quand s’éveilleront nos cœurs

R. Quand s’éveilleront nos coeurs
À la voix du Dieu vivant,
Nous retrouverons la source du bonheur.
Quand se lèveront nos mains
Pour chanter le Dieu vivant,
Nous retrouverons l’espoir des lendemains.

  1. Il saura briser nos armes, Il saura changer nos coeurs.
    Il viendra sécher nos larmes, Il viendra chasser nos peurs.
  2. Plus de nuit sur notre terre, Il sera notre flambeau.
    Plus de haine ni de guerre, Il nous ouvre un ciel nouveau.
  3. Il habite avec les hommes, Le vieux monde peut mourir.
    Il annonce son Royaume, Il nous ouvre l’avenir.

 

Confession de foi : Jeunes

Je crois en ce Dieu qui prend toute mon histoire et qui la transfigure.

Je crois en ce Dieu qui n’a fait que m’aimer depuis le commencement et qui n’a jamais eu honte de moi.

Je crois en ce Dieu qui a mis en moi-même une force dont je ne suis jamais capable, une joie qui ne disparaît plus, une capacité d’aimer mise dans mon coeur stérile.

Je crois en ce Dieu qui m’a enraciné, et le vent, les tempêtes, n’ont pas le pouvoir d’ôter les racines.

Je crois au Dieu qui est venu ôter la haine et qui la fait disparaître quand elle resurgit dans mon cœur.

Je crois en ce Dieu qui termine ma journée d’homme, incapable que je suis de l’achever moi-même.

Je crois à ce Dieu qui a eu besoin de moi dans ma grande pauvreté pour dire aux autres qu’il est réparateur vivifiant et qu’il viendra pour réparer et vivifier à jamais.

En ce Dieu, je mets ma confiance.

Amen                                                                                                            sœur Myriam

 

 

Intercession : Jeunes

Seigneur, nous savons qu’il y a tout près de nous, comme au loin : des familles qui n’ont pas d’abri, des gens qui ont faim et froid, qui n’ont pas de travail,

Apprends-nous à ne pas les juger a priori ; garde-nous de les mépriser et de les condamner ; ne laisse pas nos cœurs se durcir à leur encontre ; accorde-leur ta grâce et éclaire leur chemin difficile.

 

Seigneur, nous savons qu’il y a tout près de nous, comme au loin : des gens qui souffrent de la maladie et du deuil.

Apprends-nous à apporter une présence apaisante et fraternelle. Nous pensons tout particulièrement à la famille de Romain Gavache, décédé cette semaine. Console-les et fortifie-les. Donne leur ta paix.

 

Seigneur, nous savons qu’il y a tout près de nous, comme au loin : des gens qui souffrent de solitude, d’un manque d’amour humain, ou qui ont le sentiment de n’intéresser plus personne parce qu’ils sont trop malades, trop âgés, sans grande ressource morale et matérielle.

Apprends-nous à nous tourner vers eux, avec un visage et un cœur ouverts, avec un vrai dialogue pour entendre leur détresse, les accompagner et les aider à rompre leur solitude et remédier à leurs angoisses.

 

Seigneur, nous savons qu’il y a tout près de nous, comme au loin :

des gens qui ne peuvent aller et venir librement, marcher, voir, entendre, parler... librement. Nous qui jouissons pleinement de nos facultés, de notre corps, nous qui pouvons marcher et même danser, nous qui pouvons parler et aussi chanter, nous qui pouvons les voir,

Apprends-nous à les regarder avec tendresse ; nous qui pouvons les entendre, apprends-nous à les écouter avec amour.

 

Seigneur, nous savons qu’il y a tout près de nous, comme au loin :

des handicapés, des malades, des détenus en prison qui souffrent, qui sont condamnés à brève échéance et sont terriblement diminués.

Apprends-nous à communiquer avec eux et surtout, garde-nous de la pitié qui les dévalorise et nous fait honte à nous-mêmes. Contre le scandale de leur différence et notre révolte, accorde-nous la grâce, si nous ne pouvons les comprendre, du moins d’accepter tes mystères et les épreuves qui nous dépassent. Ne nous laisse pas oublier que nous sommes tous tes enfants, nés de ta grâce sur la terre : pour se tendre la main,

                        pour se comprendre,

                        pour s’aider,

                        et surtout, pour s’aimer les uns les autres.

 

Donne-nous cet amour de toi et du prochain, et, pour résumer toutes nos prières, apprends-nous à te dire :

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne,
la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen.

 

Annonces ; LC

NOUVELLES DE NOTRE EGLISE :

-        Notre collègue et ami, Romain Gavache est décédé cette semaine, nous avons accompagné sa famille dans un culte d’action de grâce au temple de Chamonix. Nous pensons bien à sa famille et nous prions que Dieu accompagne et console Delphine, son épouse et leurs enfants, Mélusine et Basile.

-         Le CP travaille actuellement à réfléchir à l’aménagement du temple de Chambéry pour une meilleure adaptation des locaux à nos activités. Les priorités identifiées sont 1. L’isolation du temple 2. L’aménagement pour l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Présentation des membres du CP.

-        Le groupe JAE’S s’est retrouvé le 5 novembre autour d’une soirée jeux très conviviale au temple de Chambéry. Nous prévoyons de recommencer pour découvrir de nouveaux jeux.

-        P’tite vision du 7 novembre autour du récit de la création et du respect de cette création. Les enfants ont été créatifs, inventifs et nous avons chanté, prié pour tout ce qui nous entoure.

-        Un groupe de travail s’est formé autour de la mise  jours de Mon Peuple, notre journal. Une première rencontre a eu lieu, une deuxième est en cours de préparation. Nous vous tenons au courant.

APPEL A VOLONTAIRES :

-        Pour l’accueil : il s’agit d’arriver un peu plus tôt au culte (10h) et de vous rendre disponible pour accueillir ceux qui entrent dans le temple, répondre à leurs questions et les orienter vers le(s) pasteur(s) ou les conseillers presbytéraux présents si besoin. Informer des mesures sanitaires et de les rappeler au besoin.

-        Pour la technique : il s’agit d’aider à l’installation des micros et à la distribution des casques audio.

-        Pour la musique : Il s’agit d’accompagner les cantiques lors d’un culte.

Si vous êtes sensibles à ces services, que vous avez des questions et/ou que vous souhaitez concrétiser un engagement, n’hésitez pas à contacter les pasteurs ou membres du CP.

PLANNING DE NOS ACTIVITES DU MOIS

-        Aujourd’hui :

JAE’S: après le culte – partage biblique 

KT: 13h30 sur la thématique de la prière. Nous parlerons de la prière avec le récit de l’appel de Samuel. Nous aurons également la chance d’avoir Pierre et Brigitte TRICHOT comme invités.

-        3/12: JAE’S: prochain rendez-vous le 3 décembre

-        6/12:

Groupe de prière à 17h45 au temple de Chambéry

CA de l’Entraide à 18h30 au temple de Chambéry

-        12/12:

Culte commun à Saint Jean de Maurienne

Partage biblique des JAE’S après le culte

KT à 13h30 sur la thématique de Noël

P’tite visio de 17h à 18h

 

AUTRES RENDEZ VOUS

- ABO: partage biblique tous les mardis de 12h30 à 13h30 au temple de Chambéry.

- Une étude biblique à Chambéry et à Albertville tous les mois. Dates encore à préciser.

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à solliciter les pasteurs ou membres du CP.

Pasteurs : Lauriane Cronfalt : lcronfalt@gmail.com , 0688746783

Nicole Roulland-Rupp : nicole.roullandrupp@gmail.com , 0667885833

Présidt du CP : Philippe Dubled: philippe.dubled@wanadoo.fr , 0699089045

 

offrandes : LC

Prière

Seigneur Dieu,

accueille dans ta bonté

cette humble part des biens que tu nous as toi-même donnés ;

accepte-nous nous-mêmes à ton service. En communion avec Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.

Amen

 

Envoi et bénédiction : LC

Béni soit l’homme

qui s’appuie sur le Seigneur :

le Seigneur sera son appui.

 

Il sera comme l’arbre,

planté près des eaux,

qui pousse, vers le courant, ses racines.

 

Il ne craint pas

quand vient la chaleur ;

son feuillage reste vert.

 

L’année de la sécheresse,

il est sans inquiétude :

il ne manque pas de porter son fruit.

 

Allons en paix car Dieu nous accompagne et nous bénit.

Il nous donne sa paix. Amen

 

545. Toi, lève-toi

1. Toi, lève-toi ! et va, au nom du Christ,
Porter l’amour de Dieu au monde. (bis)

2. Toi, donne-toi au Seigneur de la vie
Et tu seras lumière du monde. (bis)

3. Toi, ouvre-toi au souffle de l’Esprit,
Lumière et renouveau du monde. (bis)

4. Toi, lève-toi ; joyeux, va témoigner
Que Jésus est Seigneur du monde. (bis)


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