Veillée du 24 décembre 2021 - Entre masque et gants, que rayonne l’amour ! - Nicole Roulland-Rupp

 


Proclamation de la grâce
Quand nous aurions emballé Noël dans les plus beaux papiers
Quand nous l’aurions servi dans la plus belle vaisselle,
Quand nous l’aurions illuminé de mille flammes,
Quand nous l’aurions chanté dans les plus beaux cantiques
Conté dans les plus belles histoires,
Accroché aux plus beaux arbres,
S’il manque l’amour, cela ne sert à rien.

L’amour est lumineux, il rayonne autour de lui.
L’amour est créateur, il invente des signes d’amitié.
L’amour est accueillant, il a toujours sa porte ouverte
L’amour fête les autres chaque jour.

Et l’amour de Dieu s’est manifesté en ceci : il a donné son fils unique pour que par lui, lui ayons la vie.
Et Noël, c'est Jésus qui vient et qui nous appelle à lui. Les bergers, les mages et bien d'autres sont venus à lui. Nous aussi, nous nous tournons vers Celui qui se présente à nous comme « La Lumière du monde ». Sur notre Terre, il fait toute chose nouvelle. La nuit n’est plus la même quand une étoile se met à briller. Venez, l’espérance se lève: C’EST NOÊL !

Prière d’ouverture
Seigneur,
C’est de nuit que nous sommes venus pour te chanter, pour te célébrer
C’est de nuit que nous sommes venus pour te rencontrer.
Merci pour la nuit.
Pour le calme de la nuit, merci !
Pour le secret de la nuit, merci !
Pour le repos de chaque nuit, merci !
Il arrive parfois, Seigneur, que nous nous sentions envahis par les ténèbres de nos vies. C’est quand vient la peur et le doute.
Donne-nous de réaliser, que c’est précisément là Seigneur, que tu viens nous rencontrer. Dans toutes nos nuits, tu es là.
Viens Seigneur, nous éclairer de ton amour. Amen

Cantique : Emerveillons-nous ensemble, 368, 1-2-3-4

Accueil
Bienvenue à toutes et à tous pour ce temps si particulier de veille de Noël… c’est toujours une atmosphère particulière car nous nous préparons à la fête, certains se sont retrouvés en famille avant de venir ici, pour, pendant une heure, se replonger dans les fondamentaux de Noël autour de la naissance de Jésus, autour des cantiques traditionnels de cette fête, avant de repartir dans nos foyers pour continuer l’attente, pour continuer la fête!

Heureux celui qui attend
De fêter son anniversaire :
Il se réjouit des cadeaux qu'il va recevoir,
Il écrit des cartes d'invitation pour rassembler
Tous ceux qu'il aime
Et partager avec un joyeux moment.

Heureux ceux qui attendent la venue d'un ami :
Ils se préparent et décorent la maison,
Ils guettent et restent éveillés,
Ils ouvrent leur cœur pour l'accueillir,
Ils le reçoivent et c'est la fête !

Heureux sommes-nous en ce temps de Noël :
Jésus naît au milieu des hommes !
C'est Dieu lui-même qui vient : quelle fête !
Préparons-nous à l'accueillir ! Réjouissons-nous !
C'est Noël ! C'est le temps de la fête !

Cantique 365 - Aujourd’hui le roi des cieux, 1-4

Prière d’illumination
Merci !
Merci pour cette nuit d’Evangile !
Tu es venu nous rejoindre en Jésus ton Fils, notre frère :
notre esprit, notre corps notre cœur, notre vie et le monde dans lequel nous avançons, sont les lieux désormais, où Dieu et l’homme se rencontrent.
Quelle Bonne Nouvelle !
Tu es venu nous rejoindre, toi, notre Dieu Seigneur et voici que le désir et l’attente des vivants trouvent une porte ouverte sur l’infini de Dieu !
Quelle Bonne Nouvelle !
Donne-nous l’audace, notre Seigneur Dieu de porter l’Evangile de Jésus le Christ, Dieu avec nous, hors des Eglises, partout où vivent les hommes afin que tous puissent connaitre la joie qui nait de cette Nuit de Noël qui vient de la présence réelle de l’Evangile sur la terre des vivants. Amen

Evangile de Luc 2, 1-20
1 En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre habitée. 2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. 3 Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville.
4 Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David appelée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, 5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6 Pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva, 7 et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l'emmaillota et l'installa dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle.

8 Il y avait, dans cette même région, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. 9 L'ange du Seigneur survint devant eux, et la gloire du Seigneur se mit à briller tout autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande crainte.
10 Mais l'ange leur dit : N'ayez pas peur, car je vous annonce la bonne nouvelle d'une grande joie qui sera pour tout le peuple : 11 aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. 12 Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.
13 Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, qui louait Dieu et disait : 14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et, sur la terre, paix parmi les humains en qui il prend plaisir !

15 Lorsque les anges se furent éloignés d'eux vers le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons donc jusqu'à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
16 Ils s'y rendirent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph, et le nouveau-né couché dans la mangeoire. 17 Après l'avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant. 18 Tous ceux qui les entendirent s'étonnèrent de ce que disaient les bergers.
19 Marie retenait toutes ces choses et y réfléchissait.
20 Quant aux bergers, ils s'en retournèrent en glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.

Cantique : O nuit bienveillante, 352, 1-2-3-4

La fête de Noël a évolué au fur et à mesure des siècles, de génération en génération les choses changent… elles vont continuer à changer. Notre monde va peut-être se transformer, nos habitudes se sont déjà transformées ces derniers mois… et si cela continuait… si la vie prenait une toute autre tournure pour cause d’éléments extérieurs perturbateurs…

Conte - Le Noël d’Alphonse
Au petit matin, Alphonse ouvrit un œil, puis le second. Il enfila son masque, ses grosses lunettes de ski, et enfin ses cotons-tiges, un dans chaque oreille. Il se leva, descendit à la cuisine où sa mère lui fit un vague signe de la main pour lui dire tout à la fois « bonjour », « assieds-toi », et « mange ». Il s’assit, commença à manger, en faisant passer la nourriture par dessous le masque, sursauta lorsque son père, qu’il n’avait pas vu arriver, s’affala lourdement sur une chaise… trop près… prudemment, Alphonse se décala de deux chaises supplémentaires… Après avoir fini, il nettoya méticuleusement son coin de table, sa chaise, enfin ses chaises, puis il s’équipa de la tête aux pieds, combinaison, gants, grosse écharpe, avant de sortir dans la rue, sans un regard ni un au revoir pour ses parents. Commença alors un étrange ballet, un pas à droite, deux petits sauts à gauche, un pas en arrière, trois trots en avant… ça aurait pu être joli, vu du ciel, mais c’était fait sans grâce, tout le monde évitait chacun, chacun évitait tout le monde, mécaniquement, d’une distance de 2 chaises, sans se regarder, sans se parler…

Pourquoi ?
Personne ne le savait…
C’était comme ça…
C’était un temps où même les vieilles légendes s’étaient tues…

Il est temps que je vous dise qu’Alphonse ne s’appelait pas Alphonse… Alphonse n’avait pas de nom, Alphonse n’avait jamais entendu le son d’une voix, il n’avait jamais vu le visage de sa mère, ou de son père, ou de sa sœur, ou de son voisin, ou de n’importe qui dans la rue… les masques, les lunettes de ski et les cotons-tiges dans les oreilles, c’est pas ce qu’on fait de mieux en matière de communication humaine !

Ainsi donc, Alphonse – qui ne s’appelait pas Alphonse, mais qu’on va se permettre d’appeler Alphonse pour les besoins de l’histoire, parce que sinon on ne va pas s’en sortir – Alphonse vivait ainsi, de masque en coton-tige, toujours bien penser à mettre les coton-tige en dernier, pour ne pas se les enfoncer dans l’oreille, ça fait mal, le coton-tige enfoncé dans l’oreille… il se débarbouillait au gel hydroalcoolique, il n’avait pas de copains, il n’allait pas à l’école, il n’avait jamais eu de câlins, il n’avait jamais ri, il ne savait pas que le ciel s’appelait ciel, que la goutte de pluie faisait ploc dans la flaque, que la neige adoucissait les bruits mais craquait sous les pas, et que le truc à plein de poils qu’il croisait souvent sur les berges de la petite rivière, et sur lequel il mourrait d’envie de poser les mains mais résistait, résistait, résistait en fermant très fort les yeux, s’appelait autrefois un chat…

Alphonse ne savait pas pourquoi, et il ne se posait pas la question… sans doute que ses parents non plus… pas plus ou pas moins que les parents de ses parents, et ainsi de suite…

Personne n’aurait pu dire que le monde n’avait pas toujours été comme ça…
les vieilles légendes s’étaient tues, parce qu’il n’y avait plus personne pour les raconter…
et plus personne pour les comprendre…

Alors Alphonse ne savait pas qu’il y avait eu un temps où les gens vivaient sans masque, sans grosses lunettes de ski, où on ne se mettait pas de coton-tige dans l’oreille dès le réveil ! Il ne savait pas qu’il y avait eu un temps où les gens se parlaient, où ils parlaient tout court, où les gens avaient un nom, où ils riaient aux éclats, où ils se touchaient, où ils se regardaient… où les enfants jouaient au ballon ou écoutaient des contes de fée, allaient à l’école, apprenaient plein de choses et, sauf allergie, caressaient les trucs à poils des berges de la petite rivière, lesquels ronronnaient en retour tout ce qu’ils pouvaient en se frottant amoureusement aux jambes humaines…

L’amour ? Oui, il y avait eu un temps où l’on caressait les bébés quand ils naissaient, où on les faisait rire aux éclats avec des faux bruits de pet sur le ventre, où on leur faisait des bisous pour de vrai ! Même, les grands, les adultes, se faisaient de gros bisous sur la bouche, quand ils étaient amoureux, avec la langue, carrément, avec la langue !

Et les gens faisaient des fêtes, oh oui, des fêtes à n’en plus finir, où on riait, papotait, mangeait, dansait, buvait, tournoyait jusqu’au petit jour ! On fêtait les anniversaires, les nouvelles années, les arrivées et les départs, les armistices, les amoureux, on fêtait tout ce que l’on pouvait ! Et la plus belle, celle qui réunissait tout le monde en même temps, c’était celle appelée Noël… on la fêtait au plus froid de l’hiver, au plus sombre des jours, et on mettait des lumières partout, dans les rues, dans les maisons, jusque même dans les cœurs… on se rappelait la naissance d’un bébé dans une étable, un bébé chanté par les anges, accueilli par des bergers et des mages étrangers, un bébé qui allait devenir le plus grand des rois, qui allait parler d’amour et de grâce… Toutes les générations se retrouvaient ensemble, près d’un sapin, et on s’offrait des cadeaux, pour se rappeler le cadeau de Dieu venu aimer les hommes dans ce petit bébé tout fragile…

Les anciennes légendes disaient que Noël était la plus merveilleuse des fêtes…
Mais ça, c’était avant…
C’était avant le virus…

Plus personne ne se souvenait de quand ni comment ça avait commencé… Mais en quelques années, plus personne n’eut le visage découvert dans la rue…Encore un peu de temps, plus personne non plus dans les foyers, et les mains se parèrent de gants … Encore un peu, et les enfants étaient masqués dès la naissance…puis on s’est dit qu’il fallait aussi protéger les yeux… tout le monde s’est mis à porter des grosses lunettes de ski… Puis on s’est dit qu’il fallait aussi protéger les oreilles… tout le monde s’est mis à porter des cotons-tiges, un dans chaque oreille… Au final, tout le monde avait les oreilles propres…

Mais plus personne ne pouvait se parler…
Mais plus personne ne pouvait se voir…
Mais plus personne ne pouvait s’entendre…
Au début, ils ont bien essayé de garder le contact…
Mais plus personne ne voyait les sourires…
Plus personne n’entendait les sons…
Alors à quoi bon sourire, à quoi bon émettre des sons ?
Alors le langage se perdit…
Alors l’amour se perdit…
Alors l’espérance se perdit…
Alors même les vieilles légendes se perdirent…
Alors l’humain dépérit…
Et ça devint comme ça…

Alors Alphonse sortait chaque matin, et pendant des heures il marchait, un pas à droite, deux petits sauts à gauche, un pas en arrière, trois trots en avant… et quand il en avait marre de cette triste danse, il rejoignait la petite rivière, il s’asseyait sur la berge, il regardait l’eau couler… le truc plein de poils venait et s’asseyait aussi, ni trop près, ni trop loin… ensemble, ils regardaient l’eau couler… Quand il était las de l’eau qui coule, Alphonse ramassait des cailloux. Tout le monde avait des cailloux dans ses poches, pour les lancer sur ceux qui ne respectaient pas la distance de deux chaises, mais ce n’était pas pour ça que lui les ramassait. Sous l’œil attentif du truc à poil, il en faisait des petits tas, il les mettait les uns sur les autres, jusqu’à ce que le tas s’écroule… il pouvait se passer plusieurs jours, avant que cela n’arrive… mais quand cela arrivait, il y avait quelque chose qui le grattait à l’intérieur de son ventre, quelque chose de bizarre, qui remontait à la commissure de ses lèvres… Bizarre, mais pas désagréable…

Ce jour là, quand Alphonse arriva à la petite rivière, et s’assit pour regarder l’eau couler, aucune trace du truc à poils… il regarda tout seul l’eau couler, puis il remarqua un caillou qui paraissait parfait pour finir son tas de cailloux et le faire s’écrouler, avec un peu de chance… il le ramassa et, au moment où il allait le déposer en équilibre instable sur son œuvre, un son déchira le silence !

Un son inouï !

Les oreilles bouchées depuis sa naissance, Alphonse n’avait jamais entendu que les gargouillis de son ventre et les battements de son cœur… et ça, ça ne venait pas de son ventre ! Ça passait la barrière du coton-tige !

Le même son retentit, encore plus vigoureux !

Le caillou toujours à la main, Alphonse se dirigea prudemment vers la source du bruit, d’ailleurs il n’était pas le seul… à distance de deux chaises, plusieurs personnes s’approchaient, la main déjà à la poche des cailloux…

Enfin, il aperçut la source du bruit… un bébé… oui, sans doute, c’était un bébé, difficile à dire, parce qu’il était tout nu, sans masque, sans gant, sans lunette de ski, sans coton-tige dans les oreilles… et le truc à poil s’y frottait tout ce qu’il pouvait, et le bébé agitait les bras pour toucher le truc à poils ! Sur le visage du bébé, tout gigotait, et c’est de sa bouche que ne cessait de sortir l’étrange son qui passait la barrière du coton-tige !

Devant ce spectacle complètement incongru, scandaleux, le premier réflexe des uns fut de sortir des cailloux de leur poche pour les jeter sur tout ça, tout le monde sait sans le dire ni l’entendre que tout ça ne devrait pas exister, que c’est dangereux ! Chez les autres, incapables de sortir de leur stupeur, les yeux écarquillés remplissaient presque toute la surface de leurs grosses lunettes de ski !

Mais au cœur d’Alphonse, quelque chose s’enclencha… une question… alors, lentement, il ôta ses gants, et avec ses mains nues, il ôta ses cotons-tiges, puis ses grosses lunettes de ski… tout le monde recula… puis son masque… respira… puis il s’assit près du bébé, il le mît sur ses genoux, se perdit dans les yeux qui le regardaient, et tendit la main vers le truc à poil, qui vint s’y frotter tout ce qu’il pouvait en produisant un son puissant qui lui faisait vibrer tous les poils… Bientôt, Alphonse produisit le même son que le bébé, à l’unisson…

Alors les cailloux tombèrent des mains, un à un…Alors les masques tombèrent, un à un… et les grosses lunettes de ski… et les cotons-tiges… Et tous se regardèrent… et la commissure des lèvres leur picota… Alors l’espérance s’éveilla… Alors le langage s’ouvrît… Alors l’amour ressuscita… Alors l’humain naquit… Bientôt, Alphonse s’appellerait Alphonse et on appellerait un chat un chat ! Ou autrement, qu’importe, pourvu qu’il s’agisse du langage de l’amour !

Moi, je le dis en mon langage, ce jour là, ce fut le Noël d’Alphonse !

Musique

Cantique : Noel, c’est Jésus qui vient, 372

Annonces - Offrande
- Annonces avec culte du 25 décembre
- Offrande
Evangile est un mot grec qui signifie: bon message,bonne nouvelle, annonce d'un évènement heureux, cri joyeux, quelque chose que l'on chante, dont on parle et dont on se réjouit. (Martin Luther)
Vivons pleinement dans la joie de se retrouver en fraternité pour ce temps de Noël. Cette joie de la naissance du Christ nous fortifie et nous le témoignons en participant, par cette offrande, à la vie de notre Eglise. Amen

Distribution de petits coeurs…
Dans le monde d’Alphonse, les masques, les lunettes, les cotons tige empêchent les gens de se parler, de s’entendre, de se voir correctement, la situation a rendu les gens peureux de tout, de n’importe quoi et de n’importe qui… Mais nous pouvons nous rendre compte que l’humain n’a pas besoin de masque, de lunettes, de coton tiges pour ne pas entendre son frère, sa soeur, pour ne pas les voir, pour ne pas leur parler. Nous pouvons nous rendre compte que la peur s’insinue tellement facilement dans les coeurs et dans les esprits qu’elle empêche l’amour de poindre.
Ce petit conte nous invite à ne pas nous enfermer sur nous-mêmes pas demain, mais aujourd’hui ! A chasser la peur, la malveillance, la médisance, le mépris tout de suite pour les remplacer par l’empathie, la bienveillance, tout simplement par l’amour !

Aujourd’hui je vous propose d’offrir votre bénédiction à votre voisin, à votre voisine. Vous allez recevoir un petit coeur et je vous invite à y écrire une bénédiction pour votre voisin de gauche.
Bénir, c’est dire du bien, souhaiter du bien pour l’autre. C’est ce que l’on dit à la fin du culte : que la grâce de Dieu soit sur toi… tu es aimé de Dieu, va en paix… Dieu veut pour toi le meilleur, aie confiance… Ou tout autre chose qui ouvre à la vie.
Chez vous aussi, vous pouvez déposer une petite bénédiction sur les places de vos invités lors des repas de Noël à venir !

Musique

Distribution des sucreries pour les enfants

Cantique : Voici Noël, 354, 1-2-3-4

Prière d’intercessions
Dieu éternel, par la naissance de ton Fils, tu as visité la terre. En lui, tu éclaires notre nuit et nous révèles ton amour. Dans la reconnaissance et dans la joie, humblement, nous te prions.

En cette nuit où celui qui était riche s’est fait pauvre, nous te confions les plus fragiles parmi nous : les malades et les personnes âgées, ceux qui se remettent d’un accident et ceux qui vivent avec un handicap. Seigneur, nous t’en prions.

En cette nuit où tu donnes à ton peuple une grande joie, nous te confions ceux qui pleurent sur notre terre : ceux qui traversent l’épreuve d’un deuil, les personnes qui vivent une dépression et tous ceux qui subissent la violence. Seigneur, nous t’en prions.

En cette nuit où ton Fils est venu partager notre existence, nous te confions ceux qui souffrent de solitude : ceux qui ont du fuir leur pays et que nous avons tant de mal à accueillir, les personnes emprisonnées et ceux dont les familles se déchirent. Seigneur, nous t’en prions.

Seigneur, pour tous ceux que tu mets sur notre chemin fais-de nous des messagers d’espérance et de paix. Donne à tous la lumière et la joie de Noël. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ensemble prions :
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire.
Pour les siècles des siècles. Amen.

Envoi
Qu’autour de nous et partout dans le monde, nous fassions luire la lumière de Noël, pour que tous ceux et celles qui cherchent le bonheur et la vie trouvent en Jésus Christ le sens de leur existence et la force de leurs jours.

Bénédiction
Qu’en cette nuit de Noël, la grâce et la paix de Dieu vous rejoignent !
Qu’elles touchent en vous la pensée résignée, le corps meurtri, la relation rompue.
Que la grâce et la paix de l’Emmanuel, Dieu avec nous, continuent à briller dans les ciels de vos départs et de vos arrivées.
Qu’elles maintiennent entre vous et ceux qui vous sont chers, qu’elles maintiennent entre nous une profonde communion. Amen.

Cantique - sortez bergers, 362


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