Culte du dimanche 16 janvier 2022 - Liturgie LCronfalt / Prédication NRoulland-Rupp

 




Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui nous sommes invités à prendre le temps de la halte.

— Un temps où l’on s’arrête de vagabonder à droite et à gauche,

où l’on cesse de se disperser.

— Un temps pour retrouver le centre,

le cœur, le point fixe de notre vie,

la pierre sur laquelle nous pouvons bâtir notre maison.


Ce temps de culte nous est proposé

pour nous aider à repérer les endroits

où Dieu se cache dans notre vie.

Ce temps de culte nous est offert

pour accueillir une Parole

susceptible de féconder notre existence.

Ce temps de culte nous est donné

pour partager avec d’autres notre louange,

notre adoration et notre prière. 

Commençons ce temps de culte en partageant notre joie d’être réunis pour célébrer ensemble la bonne nouvelle de l’Evangile :

AEC 164 : A qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble


Louange

Je connais, moi,

les projets que j’ai formés à votre sujet,

projets de paix et non de malheur,

afin de vous donner un avenir et une espérance.

Alors vous m’invoquerez et vous pourrez partir ;

vous intercéderez auprès de moi, et je vous exaucerai.

Vous me chercherez et vous me trouverez

si vous me cherchez de tout votre cœur.

Je me laisserai trouver par vous,

(Jérémie 29/11-14)


-o-


Cette parole est aussi pour toi : Je vous donnerai un avenir et une espérance.

Quand l’avenir est sombre, que l’espérance est en panne, cette promesse est aussi pour toi:

Priez et je vous exaucerai.

Quand Dieu se fait silence, reçois aussi cette assurance : Vous me chercherez et vous me trouverez.


Nous te louons et nous te bénissons Seigneur, pour ta parole dans nos silences, pour ta fidélité dans nos errances, pour ta lumière dans nos obscurités, pour ta foi dans notre incrédulité.

Nous te louons et nous te bénissons pour ta source dans nos déserts, pour ta vie dans nos morts, pour ta présence dans nos exils, pour ton souffle sur notre argile.

Nous te louons et nous te bénissons pour ton feu dans nos nuits, pour ta paix dans nos conflits,

Pour ton Fils dans nos malheurs, pour ta guérison dans nos peurs.

Nous te louons et nous te bénissons pour ta victoire sur nos inquiétudes, pour ta présence dans notre solitude, pour ton espérance dans nos désespoirs, pour ton renouvellement dans nos doutes.

Amen


Poursuivons notre louange avec : AEC 222 : Avec toi Seigneur tous ensemble

Liturgie de la grâce

Je vous invite à la prière :


Souviens-toi de nous, Seigneur, et de notre agitation !

Souviens-toi de nous, Seigneur, et de nos accusations !

Souviens-toi de nous, Seigneur, et de nos démissions !


Aie pitié de notre agitation !


Nous ne savons plus nous arrêter

Pour être devant toi comme une offrande, un parfum.

Prendre du temps tout simplement

Pour t'accueillir le long de notre chemin.

Te faire partager nos impatiences et notre soif,

Nos combats et notre faim.

Pardonne-nous !


Aie pitié de nos accusations !


Dans notre Eglise, notre rue, notre famille,

Nous avons vite fait de juger notre prochain.

Nos paroles ne sont pas toujours bienveillantes,

accueillantes et aimantes pour nos voisins.

Au lieu d'accueillir et de bénir,

nous nous refermons en serrant les poings.

Pardonne-nous !


Aie pitié de nos démissions !


Nous sommes enfermés dans nos habitudes,

Prisonniers de nos précautions.

Nous pensons aux pauvres

quand sonne l'heure de l'offrande ou de l'adoration.

Mais nous nous égarons dans de vaines paroles,

quand vient le temps de l'action.

Pardonne-nous !


Pardonne,

Et mets en nous le sens de l'offrande et de la générosité !

Que ton pardon dénoue nos liens, et nous éveille à la liberté !

 [Pause]


Dieu accueille tous ceux qui se tournent vers lui.

Que son pardon vous habite !

Et que sa paix vous visite !

Sa grâce est gratuite.


Amen


Chantons : AEC 514 : Pour que le jour qui se lève 


Illumination

O Seigneur !

Ta parole est comme le feu qui éclaire et qui réchauffe. 

Nous t’en prions, éclaire-nous et réchauffe-nous.

Ta parole est  comme l’eau, qui désaltère et qui rafraîchit. 

Désaltère notre soif de toi et rafraîchis nos vies.

Ta parole est comme le ciel qui ouvre un grand espace. Elargis notre horizon !

Ta parole est comme la terre ferme. Enracine-nous dans ton amour.

Amen.


Lectures

Esaie 62, 1-5

A cause de Sion je ne me tairai pas, à cause de Jérusalem, je ne me tiendrai pas tranquille jusqu'à ce que sa justice s'impose, comme une clarté, et son salut, comme un flambeau qui s'allume.

Alors les nations verront ta justice et tous les rois ta gloire ; et on t'appellera d'un nom nouveau que la bouche du SEIGNEUR désignera.

Tu seras une couronne de splendeur dans la main du SEIGNEUR, un turban royal dans la paume de ton Dieu.

On ne te dira plus « Délaissée », on ne dira plus ta terre « Dévastation » ; mais on t'appellera « Mon plaisir est en elle », et on appellera ta terre « L'Epousée » ; car le SEIGNEUR prend plaisir en toi, et ta terre sera épousée.

Comme un jeune homme épouse une jeune fille, ainsi tes fils t'épouseront ; et comme la mariée fait la gaieté du marié, ainsi tu feras la gaieté de ton Dieu.


1 Corinthiens 12, 4-11

Or il y a diversité de dons de la grâce, mais c'est le même Esprit ; diversité de services, mais c'est le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous. Or à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, de la foi, par le même Esprit ; à un autre, des dons de guérison, par l'unique Esprit ; à un autre, la capacité d'opérer des miracles ; à un autre, celle de parler en prophète ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, diverses langues ; à un autre, l'interprétation des langues. Mais c'est un seul et même Esprit qui opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il le décide.


Jean 2, 1-12

Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi fut invité aux noces, ainsi que ses disciples. Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont pas de vin. Jésus lui répond : Femme, qu'avons-nous de commun en cette affaire ? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites tout ce qu'il vous dira. Il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d'eau ces jarres. Ils les remplirent à ras bord. — Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'organisateur du repas. Ils lui en portèrent. Quand l'organisateur du repas eut goûté l'eau changée en vin — il ne savait pas d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient — il appelle le marié et lui dit : Tout homme sert d'abord le bon vin, puis, quand les gens sont ivres, le moins bon ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.

Tel fut le commencement des signes de Jésus, ce qu'il fit à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples mirent leur foi en lui.

Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours.


Cantique - O Seigneur dans mon coeur (ARC 221)

AEC 230 : Oh parle-moi Seigneur 

Prédication

Il y a quelques temps, une amie m’a offert un petit livre avec de courtes pensées plutôt humoristiques et sarcastiques… et l’une d’elle ironisant ainsi : « Quelqu’un sait à quelle page de la Bible on trouve la recette pour changer l’eau en vin? C’est pour une fête ce vendredi ». Et oui, étonnamment, ou pas, cette histoire d’eau transformée en vin est connue de chacun et de chacune, même très éloignés du milieu chrétien. On peut dire qu’il s’agit là d’un miracle bien populaire qui permet de rendre Jésus sympathique même pour les plus récalcitrants.


Et il vrai que ce récit, au tout début de l’Evangile de Jean, nous rend Jésus, sa famille, les disciples et les miracles assez proches, presque intimes. Car nous rentrons dans l’intimité de Jésus, comme nous pouvions l’être à la crèche, au moment de cette naissance, au sein de cette famille.

Nous rentrons dans l’intimité du moment comme le livre d’Esaie nous invite à entrer dans l’intimité relationnelle entre le Seigneur et Jérusalem telle une relation de couple. C’est à une déclaration d’amour que nous assistons : « Tu seras une couronne de splendeur dans la main du SEIGNEUR, un turban royal dans la paume de ton Dieu. »… « Tu feras la gaieté de ton Dieu ». Jérusalem est l’épouse, le Seigneur l’époux.


Et nous restons dans la thématique avec le récit de Jean. Comme je le disais, presque tout le monde connait cette histoire, cette eau transformée en vin lors d’un mariage… et pourtant, nous ne savons pas grand chose de ce mariage : qui sont les mariés, pourquoi Jésus y est invité avec sa mère et les disciples ?

En fait, le contexte reste assez flou. Cana ne se situe qu’à quelques km au nord de Nazareth, il pourrait alors s’agir de membres de la famille de Jésus. Toujours est-il que Marie y est invitée avec son fils et le plus surprenant, c’est que ses disciples aussi. Pourtant, Jésus ne les connait que depuis un ou deux jours, mais ils sont présents. On peut peut-être reconnaitre là la fameuse hospitalité de la région : qui que vous soyez, venez partager le repas avec nous, soyez les bienvenus.


D’ailleurs, en parlant des disciples, à ce stade de l’Evangile, nous n’en connaissons que 4 : André qui était lui-même disciple de Jean, ce dernier lui ayant indiqué Jésus comme étant « l’agneau de Dieu ». André annonce à son frère Simon qu’ils ont trouvé le Messie. Simon rencontre Jésus et ce dernier l’appelle Céphas, ce qui veut dire Pierre. Ensuite, c’est Philippe que Jésus trouve sur son chemin et il lui dit : « Suis-moi ». Philippe raconte son histoire à  son ami Nathanael qui se mettra lui aussi à la suite de Jésus. Nous pouvons rajouter à ces 4 disciples nommés, un autre disciple de Jean qui se met à la suite de Jésus avec son compagnon André. Avant les noces de Cana, ce sont 5 disciples qui entourent Jésus. 

L’appel des autres disciples ne sera jamais raconté, la composition des Douze ne sera jamais exposée… au mieux nous avons une liste de 7 disciples au chapitre 21 avec Pierre, Thomas, Nathanael, les fils de Zébédée, à savoir Jacques et Jean et deux autres disciples anonymes. Il nous manque André… et nous avons appris que Judas avait livré Jésus peu de temps avant. 

Pas de liste de disciples et pourtant comme dans les autres évangiles, il nous est dit qu’ils étaient douze. Mais à la différence des autres Evangiles, nous avons l’impression que ces disciples qui composent ce groupe ne vivent pas ensemble tout le temps, qu’ils peuvent être individualisés. 


Peut-être que ce jour-là, à Cana, Jésus n’était qu’avec 5 disciples, 5 de ses amis, même s’ils ne se connaissent que très peu… Peut-être étaient-ils déjà 12, mais 5 ou 12, ils sont conviés à la noce : les amis de nos amis sont nos amis !!


De ces noces nous retenons l’eau changée en vin, bien évidemment, mais également l’invective de Jésus envers sa mère : « Femme, qu’avons-nous de commun dans cette affaire ». D’autres traductions nous proposent de façon plus crue : « Femme qu’y a-t-il entre toi et moi ? ». Jésus n’est pas tendre avec sa mère. D’ailleurs, rappelez-vous de ses propos à 12 ans dans le temple, propos relatés dans l’Evangile de Luc : lorsqu’au bout de 3 jours d’inquiétude ses parents le retrouvent au Temple en train d’interroger les prêtres, il a cette phrase : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que j’ai à faire chez mon Père ? » Deux paroles dures à entendre pour des parents aimants, inquiets. Mais peut-être pouvons-nous donner une autre teneur aux mots de Jésus lors des noces de Cana.


Nous pouvons très bien nous imaginer la scène en focalisant notre regard sur Jésus. Il est à table avec ses nouveaux amis, les disciples. Ils discutent, ils rigolent, ils mangent, ils boivent : de vraies noces réussies ! Jésus est là en tant qu’invité, il pourrait presque passer inaperçu. Il est invité et n’est pas venu comme serviteur pour gagner un peu d’argent, non, il est venu pour entourer les mariés et passer un bon moment. Et pourtant, tout à coup, Marie s’approche de son fils et lui dit : « ils n’ont plus de vin ». On serait certainement tenté, à la place de Jésus de lui répondre : « et alors, en quoi cela me concerne ? Ils n’avaient qu’à prévoir ! ». On a en effet l’impression que Jésus réagit de la sorte lorsqu’il répond à Marie « Femme, qu’avons-nous de commun dans cette affaire ». Et pourtant, il va agir ! C’est que dans les paroles de Marie, le message principal nous a échappé, mais n’a pas échappé à Jésus.


Car Marie est à ce moment-là inspirée, inspirée par l’esprit de discernement : elle sait que le moment est venu et cette annonce pour le moins pratico-pratique « ils n’ont plus de vin » est en quelque sorte un signal, le top départ de l’activité de Jésus, car n’oublions pas la seconde partie de la réponse de Jésus : « Mon heure n’est pas encore venue ». En effet, à défaut d’avoir voulu déranger son fils pendant la fête, au milieu de ses amis, Marie lui a simplement rappelé sa mission, lui a rappelé qui il était : le Fils de Dieu.

Bien sûr, Jésus le sait, il le savait déjà à 12 ans au Temple de Jérusalem. Mais l’heure serait-elle vraiment déjà venue ? Il sait que son ministère va être semé d’embuches, d’obstacles, de haine, de passion et que très certainement la mort est au bout du chemin. Peut-être souhaiterait-il repousser le plus tard possible son entrée en mission, d’autant plus que là, il passe du bon temps entouré d’amis et ne veut certainement pas penser à de sombres desseins.


Et pourtant, il va prendre conscience de son devoir, il saisit que son ministère commence ici et maintenant : grâce à la fête, il va entrer de plein pied dans son ministère. Et le miracle va se produire : l’eau se transforme en vin et quelle quantité de vin : 6 jarres de 2 ou 3 mesures, soit à peu près 600l de vin ! Oui, les jarres sont remplies à ras bord : lorsque Jésus se donne, il ne se donne pas à moitié. La grâce surabondante de Dieu est présente, même dans ce que l’on pourrait considérer de détail anodin de l’histoire : du vin à des noces !


Mais c’est à croire que ce miracle n’étonne personne ! Pour une entrée en matière, c’est quelque peu raté : les serviteurs, témoins direct du miracle n’ont pas l’air surpris… personne ne sait d’où vient le vin, mais personne ne cherche à le savoir. Seul l’organisateur du repas s’étonne, mais pas sur le miracle, sur la qualité du vin : « Tout homme sert d’abord le bon vin, puis, quand les gens sont ivres, le moins bon ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ». D’ailleurs, autant dire que servir du bon vin à des gens ivres, ça ne sert strictement à rien, c’est comme jeter des perles aux pourceaux !


Mais Jésus n’interfère pas, il ne s’impose pas comme celui qui a transformé l’eau en vin, non, tous ont été au bénéfice de la grâce, mais seuls quelques-uns vont s’en rendre compte, car ce miracle n’a pas été vain, puisque l’Evangile nous dit : « Il manifesta sa gloire, et ses disciples mirent leur foi en lui ». Je vous rappelle que cela ne fait que quelques jours que Jésus les connait et là, il leur présente sa réelle identité, il est le Fils de l’Homme, le Fils de Dieu.

Les disciples mirent leur foi en lui, mais aussi Marie. Elle qui a su faire surgir en Jésus sa messianité. Elle que l’Esprit a poussé à bousculer Jésus. A partir de ce passage, on peut dire que Marie, mère de Jésus est devenue Marie, mère du Christ. Marie par la suite va disparaitre de l’histoire, nous ne la retrouverons qu’au pied de la croix, où une nouvelle filiation va naitre pour elle puisque Jésus aura ces paroles pour Marie à propos du disciple qu’il aimait : « Femme, voici ton fils ». 


Cette péricope de l’Evangile de Jean est capitale pour nous, elle représente un appel à la foi et au témoignage.

Lors des noces de Cana, ceux qui ont été témoins du miracle de l’eau changée en vin n’ont pas eu conscience d’être privilégiés, ils n’ont pas vu que là s’était posé un geste de Dieu, un signe. Seuls quelques-uns ont cru.

Pour notre part, nous n’avons pas la chance de vivre au temps de Jésus, de le voir guérir un lépreux ou un aveugle, de manger le pain multiplié par lui, ni les poissons, ni de gouter ce fameux vin des noces. Nous n’avons pas de preuves matérielles de ce que nous avançons, nous n’avons que notre profonde et intime conviction que nous essayons de partager tant bien que mal avec celles et ceux qui nous entourent. La tâche n’est pas facile, les obstacles sont nombreux. Nous avons du mal à mettre des mots sur notre foi, sur ce que nous ressentons lorsque nous lisons un texte biblique.


Ah, ce serait si facile si Jésus était présent au milieu de nous, s’il pouvait encore une fois nous donner des preuves : un miracle par ci, un miracle par là… Mais ces signes pour ma part, je ne suis pas sûre qu’ils soient complètement absents de notre époque : le Père nous a envoyé l’Esprit, cet Esprit qui opère en nous, distribuant à chacun dons et charismes, comme nous le rappelle Paul en écrivant aux Corinthiens, cet Esprit par lequel tous les dons sont égaux, il n’y en a pas de plus ou moins honorables : ils sont tous de la même nature, souhaités par Dieu pour l’utilité commune : et parmi ces dons, aux côtés de la sagesse, de la connaissance, il y a les miracles et les guérisons, alors, ne les reléguons pas trop vite au placard sous prétexte que seul Christ serait en mesure de guérir et de réaliser des miracles. 


Toujours est-il que nous n’avons pas vu Jésus durant son ministère, mais il faut nous rappeler cette phrase de Jésus à Thomas lors de la résurrection. A Thomas qui doutait, Jésus dit : « Parce que tu m’as vu, tu es convaincu ? Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! »

Heureux sommes-nous donc ! Amen.


Cantique - Oh prends mon âme (ARC 602)

Confession de foi : 

Je crois en toi, mon Sauveur ressuscité.
Rien ne pourra de mon cœur ôter la foi.
Je veux garder la fierté du baptisé.
Ta force me conduit ; Seigneur, tu es ma joie !

R. O Seigneur, ô Seigneur, toi le maître de la vie,
Je chante avec amour ta gloire, ô Jésus-Christ.

2. J’espère en toi, mon Sauveur ressuscité,
Et mon espoir ne sera jamais déçu.
Tu as promis de garder ton amitié
A ceux qu’en ton Eglise un jour tu as reçus.

3. Je t’aimerai, mon Sauveur ressuscité,
Et j’aimerai tous mes frères, les humains.
Je veux aider à bâtir dans l’unité
Le monde fraternel où nous vivrons demain.

AEC 566 : Je crois en toi, mon Seigneur ressuscité

Intercession

Merci parce que tu nous as réunis en ce jour pour nous redire ta promesse, pour nous redire ton amour, pour nous redire la bonne nouvelle du Royaume.

Merci parce que tu as besoin de chacun de nous, et de nous tous ensemble, pour que ton Nom soit sanctifié, pour que ton Règne vienne.


Seigneur, envoie ton Esprit sur le monde. Qu’il donne à chacun le courage d’une fraternité vivante.

Seigneur, envoie ton Esprit sur l’Eglise. Qu’il soit le ferment vivace de l’unité, l’inspirateur de toute communion.

Seigneur, envoie ton Esprit sur chacun d’entre nous. Qu’il nous rende audacieux dans l’annonce de la Bonne nouvelle. Qu’il nous donne la paix.


Seigneur, nous te prions pour ceux qui ont mis leur espérance en toi, pour ceux qui doutent de pouvoir mettre leur espérance en toi, pour ceux qui ont cessé d’espérer en toi, pour ceux qui sont  sans espoir parce qu’ils ne te connaissent pas.

Aide-nous à être porteurs d’espérance et à l’annoncer au monde, par nos pensées, nos paroles et nos actes d'amour envers ceux qui en ont besoin.


Et comme nous l’avons appris, nous te prions ensemble :

Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite 

sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui

notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses

comme nous pardonnons aussi

à ceux qui nous ont offensés,

et ne nous laisse pas entrer en tentation,

mais délivre-nous du mal,

car c’est à toi qu’appartiennent

le règne, la puissance et la gloire,

pour les siècles des siècles.

Amen.


Annonces 


NOUVELLES DE NOTRE EGLISE : 

-Nicole Roulland-Rupp est en arrêt maladie jusqu’à la fin du mois de janvier. Nous pensons bien à elle et nous prions pour son prompt rétablissement.

 -Nouvelles du CP 

*CP à venir le 20 janvier prochain avec la présence du président de région Franck Honegger pour un temps d’échange et de formation.

 *Journée de travail et de ressourcement du CP avec la présence du pasteur Hervé Gantz. 

N’hésitez pas à soutenir le CP dans son travail par vos pensées et prières.

-La commission foi et culture reste à votre disposition si vous souhaitez commander le deuxième tome les Protestants en Savoie. 


COMMENT S’ENGAGER : Si vous avez à cœur de vous investir dans notre église, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Nous pourrons discuter des services possibles et des besoins de notre communauté. Contact : les pasteurs ou le président du CP (coordonnées en fin d’annonces) 

PLANNING DU MOIS AVEC SEMAINE DE PRIERE POUR L’UNITE DES CHRETIENS 

- 20 janvier : 

* 19h, célébration au Sacré-Cœur - Chambéry 

*18h, célébration à la cathédrale - Saint Jean de Maurienne 


- 23 janvier:

*Culte commun sur le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens à 10h15 au temple de Chambéry 

*Après le culte : partage biblique des Jae’s  sur le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens 

*13h30 : KT - sur le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens 

-26 janvier - 11h45, célébration à l’Eglise Notre Dame - Aix-les-Bains 

-30 janvier : culte à 10h15 à Chambéry et Aix les Bains 


CONTACT : 

Pasteurs : Lauriane Cronfalt : lcronfalt@gmail.com , 0688746783 Nicole Roulland-Rupp : nicole.roullandrupp@gmail.com , 0667885833 (jour de repos des pasteurs : le mercredi) 

Président du CP : Philippe Dubled : philippe.dubled@wanadoo.fr, 0699089045 

Adresse : 14 rue de la Banque, 73000 Chambéry


Offrandes

Donner l’amour qui ne nous appartient pas, donner le pain qui ne vient pas de nous, donner notre offrande en reconnaissant que tout nous vient de Dieu.

VOUS DESIREZ FAIRE UN DON : Vous pouvez concrétiser votre offrande en :

 1. Adressant un chèque à l’ordre de l’E.P.U. Savoie et l’envoyer à notre trésorier : Daniel Claret / 282 rue Pierre et Marie Curie 73290 LA MOTTE-SERVOLEX. 

2. Effectuant un virement sur le compte de l’Eglise IBAN N° : FR76 1810 6008 1083 1329 8805 026 BIC AGRIFRPP881


Envoi et Bénédiction

Va avec la force que tu as,

Deviens un témoin de la foi.


Ne regarde pas les épreuves de demain

À partir des seules forces de tes mains.


Dieu renouvelle sa grâce chaque matin,

Il calme tes angoisses, partage ton chemin.

Va n’aie pas peur, Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprends.


AEC 532 : Tu nous appelles à t’aimer



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